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Soumets moi si tu peux...[PV Lucius]

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Daenerys S. Mickealson
Daenerys S. Mickealson
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AVATAR : Kristen sexy Stewart
CRÉDIT : Marqué, ouvrez vos petits yeux xD
ÂGE : 22 ans
ACTIVITÉS : Etudiante en médecine avant d'être désormais une esclave...
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MessageSujet: Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] EmptyMer 25 Sep - 19:29

Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] 2i7a7nt
Soumets moi si tu peux...

Lucius & Daenerys

Le Destin est une chose incertaine et imprévisible, personne ne sait comment sa vie se déroulera, ni comment elle finira. Perdue dans le néant, elle essayait tant bien que mal de refaire surface. Elle émergea avec la plus grande difficulté du sommeil dans lequel elle n'en finissait pas de replonger, à la manière de sables mouvants qui retiennent leur proie malgré elle. Daenerys ouvrit les yeux, clignant deux trois fois les paupières avant de s'habituer à la lumière du jour. Elle fronça des sourcils en regardant autour d'elle. Dans un petit mouvement souple, elle se redressa, laissant glisser la couette sur elle. Où était-elle? se demanda t-elle, avant de se rappeler qu'elle était dans l'une des chambres de Human For sale.  Son ancien propriétaire n'avait pas pu la supporter avec son tempérament rebelle et il l'avait ramenée la veille, réclamant son argent contre elle. Elle était devenue une marchandise...Une grimace se dessina sur ses lèvres, et soupira. Elle était bien contente de s'être débarrassé de cet être infâme. Il avait voulu avoir une esclave soumise, mais le plus horrible était qu'il avait voulu faire d'elle son objet sexuel. Un frisson de dégoût l'envahit entièrement. Il l'avait molestée, blessée même, se rappelant les bleus qu'elle avait encore sur le corps. Elle avait tentée plusieurs fois de le repousser, de le frapper même. Si elle avait pu, elle l'aurait castré, sans aucune pitié pour lui. Au lieu de ça, elle lui avait envoyé un bon coup de genoux à son entre-jambe et elle avait tenté de s'enfuir plusieurs fois. C'était même l'une des raisons que son ancien propriétaire ne voulait plus d'elle. A la bonne heure. Elle ne voulait plus qu'il pose ses mains malsaines sur sa personne. Il la dégoûtait trop, ce sadomaso. Elle se rappela des thermes qu'il avait employée à son encontre aux employés de Human For Sale. Il fallait la dresser, la dompter cette furie, cette chatte en colère avant de la revendre. Personne ne voudra d'elle, disait-il. Tant mieux, elle ne voulait pas, mais elle n'avait pas son mot à dire...

Des larmes picotèrent ses yeux aux prunelles sombres, faisant ressurgir les paroles de l'oncle Walter qui avait prononcé, il y avait si longtemps alors qu'elle avait été qu'une petite fillette de huit ans. « Endurcis-toi, Dany. Le monde n'est pas tendre avec les pleurnicheuses.» Toute sa vie durant, elle s'était appliquée à suivre le rude conseil de son oncle. Mais elle commençait seulement à entrevoir la vérité. Le monde n'était pas seulement dur pour les pleurnicheuses. Le monde était dur pour tous. Quelque chose qui était resté froissé et figé en elle pendant des années s'épanouissait doucement. Daenerys se concentra sur cette sensation étrange et se sentit progressivement gagnée par l'émotion. Ses yeux s'embuèrent de larmes qu'elle laissa couler. Elle avait le droit de pleurer. Ses larmes n'étaient pas un signe de faiblesse. Elles étaient la preuve que son cœur n'était pas mort. Et ça, c'était une bonne nouvelle.  


Assise sur le lit, adossée contre les oreillers, elle fixa le plafond pendant un long moment. Jamais, elle ne s'était sentie aussi seule. Elle serra ses bras autour de sa taille, et se balança un peu pour tenter de se détendre. Elle avait été seule toute sa vie, avait appris à apprécier sa propre compagnie dès le plus jeune âge. Daenerys soupira. C'était tellement idiot. Elle sortit de son sac un roman récent, bien décidée à plonger dans un monde autre qu'où la fourberie le disputait au meurtre, le tout épicé par une histoire d'amour n'était plus. Elle avait besoin d'autre chose, ne pas penser à sa vie actuelle, à son passé, à ses regrets. Elle tient une heure, lut et relut le même paragraphe, plusieurs fois, en réalisant qu'elle n'avait pas compris un mot du passage qu'elle avait parcouru. Agacée, elle jeta le livre à l'autre bout de la chambre au mur blanc.

Elle demeura un long moment allongée au bord du lit dans la clarté de la chambre qu'elle occupait depuis hier, plongée dans ses sombres pensées. Si quelqu'un était maudit plus que quiconque sur cette planète, c'était bien elle, se dit-elle, avec un soupire affligeant. Daenerys appris à examiner les faits froidement, si irréels et dénués de fondement qu'ils parussent sur le moment. Elle savait que l'intelligence ne suffisait pas à rendre compte de tout. Parfois, une logique supérieur était à l'œuvre, qui dépassait les limites de la compréhension humaine. Aucun sens. Bien que la situation dans laquelle elle se trouvait fût parfaitement illogique et complétement improbable, elle ne pouvait nier le témoignage de ses sens. Le monde avait bien changé, et l'esclavagisme était revenu...

Elle n'était pas devenue une Human par choix. Oh non, elle l'avait fait pour protéger son frère, et payer les dettes de sa mère. Sinon jamais elle n'aurait signé pour briser sa liberté, devenir une esclave et se soumettre sous la dominance d'un autre humain. Quelle idée cette société, Human For Sale...Elle la maudissait. Pour son frère, Lucas, elle était prête à tout...Enfin, peut être pas pour devenir un objet sexuel...Elle avait du mal à imaginer ça, se dit-elle, frémissant avec violence, de toute part. Elle glissa sa main sous son oreiller et s'empara de la photo de son frère et elle, qu'elle avait cachée avant de s'endormir dans un sombre sommeil. Elle la regarda quelques minutes avant de décider à se lever. Deux personnels du service allaient venir la chercher vers onze heures pour qu'elle rencontre son dompteur.

Une heure plus tard, elle était prête. Sur son corps frêle mais musclé, elle ne portait qu'un jean d'un bleu marine à taille basse et d'un tee-shirt noir. Des vêtements tout simples mais qu'ils lui moulaient le corps à la perfection. Elle avait laissé sa longue crinière sombre cascader librement sur ses épaules et dans son dos. Elle avait rangé toutes ses affaires dans son sac, sans oublier sa photo. Stressée à force d'attendre, elle était postée devant une fenêtre, le regard vague au loin, à travers la vitre, jouant avec son médaillon de ses doigts, que son frère lui avait offert. Au bout de quelques minutes d'attentes, ils viennent la chercher.

« Mademoiselle, vous allez nous suivre tranquillement. Vous allez être en présence de vos supérieurs, et Il n'est de question que vous parliez sans qu'on vous demande la parole. Si vous vous enfuyez, vous serez punie sévèrement. »

Daenerys freina son envie de se rebeller, et finit par quitter la chambre pour les suivre en silence. Prisonnière entre les deux hommes, elle longea le couleur, le cœur battant à tout rompre. Ils marchèrent quelques minutes avant de s'arrêter devant une porte. L'un des deux hommes frappa à la porte attendant qu'on les autorisent à entrer. Un homme la poussa à l'intérieur de la pièce dans le dos, la forçant à bouger. Elle balaya le grand bureau du regard avant de les poser sur les deux hommes qu'elle ne connaissait pas. Ils étaient en pleine discussion, et l'électricité se prononçait dans l'air. Celui de face devait être le directeur ou l'un des dirigeant de la société, mais l'autre homme, elle ne le voyait que de dos. Pourtant une impression familière vient l'envahir, comme si son instinct la prévenait d'un danger. Elle sentait son cœur battre follement dans sa poitrine. Cette silhouette masculine lui disait vraiment quelque chose.


« Elle est là. »

Dit le dirigeant, rompant la discussion énervée qu'il avait avec son interlocuteur. Au moment où l'homme se tourna vers elle, elle se raidit entièrement. C'était lui...Le regard de la jeune femme croisa celui de l'homme qui n'avait jamais quitté ses pensées malgré elle depuis un an...
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Lucius A. Lovatu
Lucius A. Lovatu
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ACTIVITÉS : Dompteur, PDG d'un casino, gérant d'un Night Club.
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MessageSujet: Re: Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] EmptySam 28 Sep - 19:38

Daenerys ∞ Lucius


Sept heures du matin.

Tasse de café à la main, il s’approcha lentement de la gigantesque baie vitrée de son appartement. Portant avec bonheur le récipient de porcelaine blanche à ses lèvres, il contempla la ville qui s’étendait en dessous de lui. Les gratte-ciels qui déchiraient la voute céleste, la mer qui grondait au loin… et les Hommes qui se pressaient dans les rues, les voitures de toutes les couleurs bloquées dans les grandes artères de circulation, les coups de klaxon qui rugissaient…

Il apprécia la vue, imperturbable, prenant plaisir à observer le monde se mettre en route. La ville s’éveillait, la vie reprenait son cours alors que le Soleil pointait le bout de nez à l’horizon… Mais pour lui, la nuit n’avait pas été synonyme de repos. Il avait travaillé jusque très tard sur son nouveau projet. Il aurait presque pu faire la fermeture du casino, c’était pour dire. Il n’avait même pas pris le temps de rejoindre sa maison dans les quartiers résidentiels de Melbourne, préférant l’hôtel le plus proche de son lieu de travail. Ainsi, il pourrait y être dès qu’il se réveillerait et il s’épargnerait les bouchons interminables du centre-ville.

Il ne regrettait pas son choix. L’hôtel était luxueux –il pouvait se le permettre- et la suite qu’on lui avait attribué lui plaisait. Spacieuse, fonctionnelle, confortable, avec une grande baignoire et une machine à café. Bon, étant seul cette fois-ci, il n’avait guère besoin de tant d’espace mais il aimait se sentir à l’aise et non enfermé entre les murs d’un espace trop étroit.

Avec un soupire de satisfaction, il but la dernière gorgée de sa tasse de café et quitta son poste d’observation. Il posa le petit récipient sur ta table basse en verre, contournant le canapé en s’étirant. Regagnant sa chambre, il prit ses affaires de rechange étalées sur le lit fait (heureusement qu’il en avait toujours avec lui…) et prit la direction de la salle de bain. Il avait bien l’intention de profiter d’un bon bain et de se détendre un peu après la nuit blanche qu’il venait de passer. Il n’avait dormi que quelques heures et même s’il ne se sentait pas fatigué, il savait qu’il devait un peu se ménager. Son métier était prenant, diriger et concevoir de nouveaux projets au sein de son entreprise le passionnaient mais il avait parfois tendance à se consacrer un peu trop à ses activités, oubliant de dormir et de manger. Et il savait pertinemment qu’un tel comportement ne lui apporterait rien de bon : à trop vouloir en faire, il allait finir malade ou bien endormi en pleine réunion au sommet. Il connaissait les limites de son corps, il flirtait avec depuis bien longtemps maintenant… Il savait quand s’arrêter. Et là, un bon bain allait ressourcer son corps, l’aider à y voir plus clair dans ses idées et apaiser son esprit.

Quelques minutes plus tard, il s’enfonçait dans l’eau brûlante. La chaleur détendit ses muscles épuisés et le fit glisser dans un état de somnolence agréable. Il s’adossa confortablement contre la paroi de la baignoire et se laissa glisser jusqu’à ce que son menton effleure la surface de l’eau couverte de bulles de savon. Un gémissement de pur plaisir lui échappa. Bon sang, qu’il se sentait bien… Il ferma les yeux, vidant son esprit et se concentrant sur le silence de la chambre. Tant de calme. C’était juste délicieux…

Une sonnerie stridente retentit soudainement.
Il rouvrit brusquement les yeux et se redressa, provoquant des remous dans la grande baignoire. Son regard parcouru la salle de bain et tomba sur son téléphone qui vibrait en s’illuminant, émettant un son des plus désagréables.

Il songea un instant qu’il devrait changer cette sonnerie Android avant que le smartphone ne se retrouve en pièces après avoir rencontré le mur.

Sans se presser, il tendit une main mouillée vers sa serviette, l’essuya dessus et vérifia l’heure sur sa montre, qui se trouvait sur le doux tissu. Huit heures à peine… Qui pouvait bien le déranger à cette heure-ci ? Certainement pas ses employés ou ses actionnaires, car c’était le téléphone réservé à son usage privé qui sonnait.

Alors il ne répondit pas. Ses frères pouvaient bien attendre qu’il quitte son bain et si c’était sa mère, il s’excuserait platement et promettrait de passer pour les prochaines vacances de Noël. Mais pour l’instant, il voulait juste profiter d’un peu de calme…

Mais le téléphone refusa de s’éteindre et se remit à sonner après seulement quelques secondes de silence. Il soupira et tendit la main hors de la baignoire, saisissant le combiné vibrant qui reposait sur le rebord du lavabo. Il décrocha sans consulter l’écran et le colla contre son oreille.

« Société Human For Sale, bonjour. Si vous désirez… »

Il soupira d’agacement. Quel bonheur d’être contacté par une boîte automatique. Tout calme relatif envolé, il raccrocha et appela de lui-même l’un de ses contacts au sein de la compagnie.

« Monsieur Lovatu ? » retentit la voix d’une femme à son oreille.

Il grinça. Il détestait devoir passer par des secrétaires pour pouvoir parler à leur supérieur.

« Lui-même, confirma-t-il froidement. Passez-moi votre supérieur.

-Mais Mon-

-Passez-le moi. » exigea-t-il rudement.

Sa voix s’était faite plus menaçante, caressante. La femme n’osa même pas lui répondre et il entendit un léger « bip » avant que la personne qu’il voulait vraiment entendre ne décroche.

« Alessandro, je te prierai de ne pas terroriser ma secrétaire, s’il te plait.

-Alors tu devrais lui apprendre un peu mieux à gérer les appels qu’elle reçoit, assena-t-il sans pitié.

-C’est une nouvelle… soupira l’autre au bout fil. Elle ne sait pas encore que tu es prioritaire sur ma ligne.

-Et bien, à présent, c’est chose faite, sourit-il avec satisfaction. Maintenant, explique-moi pourquoi je reçois un appel automatique de la compagnie que tu diriges en partie, à exactement huit heures du matin.

-Il faut que tu viennes tout de suite. Nous avons besoin de tes talents de dompteur. Et je pense que… »

Il raccrocha.
Pour qui se prenait-il ? Il n’était pas à leur disposition ! Pire, il osait l’appeler, comme un vulgaire employé, et exiger sa présence ! C’était bien la meilleure ça !
Enervé, il s’extirpa du bain et vida la baignoire. Il se prépara rapidement et rassembla ses affaires sans attendre. Valise de travail dans une main, kit main libre dans l’autre, il jeta un coup d’œil au grand miroir qui se trouvait à côté de la porte. Il rajusta sa cravate nouée un peu à la va-vite, examina quelques instants son costume deux pièces et vérifia que ses chaussures hors de prix ne portait pas la moindre marque de salissure. Il ne pouvait se permettre de paraître négligé une fois hors de cette chambre. Ici, il pouvait bien passer la journée habillé seulement d’un pantalon un peu trop grand, personne ne viendrait vérifier. Mais au dehors… Il devenait la cible de bien trop de vautours de toutes sortes. Il ne leur donnerait pas la satisfaction de le voir à son désavantage.

Il sourit à son reflet. Human For Sale ne paierait rien pour attendre.

La discussion avait vite viré à la dispute.
Celui qui distribuait le travail parmi les dompteurs aurait pu, il y a quelques temps, se permettre de penser qu’il était dans les petits papiers d’Alessandro Lovatu. Mais quand celui-ci avait débarqué dans les locaux de l’entreprise, terrifiant loup entré dans la bergerie, il avait eu la certitude que ses appels de ce matin n’avaient manifestement pas eu l’effet escompté.

Dire que Lucius était excédé était un euphémisme. Il avait dû aller chercher sa voiture qu’il avait laissé sur le parking privé du casino, s’était retrouvé bloqué dans les bouchons pendant au moins une heure et demie car il y avait encore eu un accident et lorsqu’il avait enfin atteint les locaux de Human For Sale, c’était à peine si on ne lui avait pas fermé les portes au nez.
Le magasin n’est pas encore ouvert à la clientèle, revenez dans une dizaine de minutes.
Avait-il seulement l’air d’un pauvre mec en manque d’affection ou incapable de cuisiner, qui avait désespérément besoin d’un esclave ? Non.
Cela n’avait fait qu'accentuer sa colère. Dire qu’à cette heure-ci, il devait être au bureau, finalisant son projet pour pouvoir le présenter au conseil d’administration le lendemain… Il était littéralement excédé.

Il avait dû passer au moins trois coups de fil avant qu’on ne lui ouvre les portes. Son contact au sein de la direction de l’entreprise avait dû essuyer sa colère, suivi par une secrétaire inutile qu’il avait certainement terrorisé, pour enfin avoir celui qui gérait le travail des dompteurs. Et les portes s’étaient ouvertes comme par magie.
Il avait raccroché, promettant à son interlocuteur qu’ils pourraient discuter de tout cela dans quelques minutes. Il n’avait guère tardé à rejoindre son bureau, ordonnant sans détour à un employé de l’y conduire. Celui-ci ne se l’était pas fait dire deux fois. Lucius se savait impressionnant quand il était en colère mais il n’avait guère imaginé qu’il pouvait à ce point effrayer les gens…

Il avait atterri dans le bureau de son « employeur ». L’échange n’avait guère tardé à se transformer en un monologue froid, ponctué de menaces bien senties. Il avait finalement laissé l’autre placer quelques mots et cette fois-ci le ton était monté. Clairement, cet homme n’avait pas compris à qui il avait à faire. Il n’était pas l’employé, ici. Il était indépendant, il ne recevait d’ordres de personne. On faisait appel à lui, on quémandait son aide et il acceptait, s’il le voulait. Et il avait clairement autre chose à faire en ce moment que de dompter un Humain rebelle !
Mais l’autre continuait sur sa lancée, lui disant finalement que l’Humain en question devrait l’intéresser.

« Vous ne saisissez pas le nœud du problème. » asséna froidement Lucius.

Leurs regards s’affrontèrent, le brun refusant de baisser les yeux devant ce moins que rien. L’air semblait électrique. Le silence, dérangeant, chargé d’une tension presque insoutenable, envahit la pièce.
Clairement, il allait commettre un meurtre s’il ne tournait pas les talons après avoir remis cet insolent à sa place.

La porte derrière eux s’ouvrit brusquement et son interlocuteur sembla se détendre, comme soulagé d’abandonner leur lutte silencieuse.
« C’est elle. » Lui annonça-t-il en faisant un léger signe de tête vers la porte.
S’efforçant à reprendre son calme, il se retourna lentement. Il allait refuser le travail. Mais voir l’Humain ne lui coutait rien. Si cela lui permettait d’accéder pour rapidement à ce qu’il désirait, soit quitter cet endroit après avoir clairement signifié qui était le maître de qui, ici, dans ce bureau.

Il se figea net. Surpris. Choqué.
C’était elle.
Il aurait reconnu ces yeux entre mille. Profonds, empreints de mystères… Elle était encore plus magnifique que dans son souvenir. Et ses habits simples ne lui donnaient que plus de charme. Aucun maquillage pour venir cacher la peau claire de son visage si particulier. Naturelle.
Et son regard… Si fascinant. Il aurait pu le contempler des heures durant sans s’en lasser, rien que pour tenter de deviner ses pensées.
Mais s’il continuait de la dévorer ainsi du regard, les autres allaient certainement se poser des questions. Et il ne pouvait se permettre de laisser transparaître son intérêt, pas lorsqu’il avait presque gagné la lutte.
Néanmoins…

Il esquissa un sourire charmeur à son intention, guettant du coin de l’œil sa réaction. Il avait besoin de savoir si elle avait changé. Enfin, si elle se tenait en face de lui, elle devait être une sacrée rebelle. On lui confiait souvent les cas délicats, qui demandaient bien plus qu’une bonne dose d’intimidation…

Il posa à nouveau son regard sur son interlocuteur et le gratifia d’un regard noir.
Si l’homme mentionnait le moindre détail concernant cette jeune demoiselle, il allait faire de sa vie un enfer.
Avec un soupçon de satisfaction, il vit l’autre se recroqueviller légèrement sur lui-même.

« Je ne suis pas à votre disposition, tachez de vous en rappeler à l’avenir, l’informa-t-il froidement, sa colère calmée mais toujours sous-jacente. Ne tentez plus jamais de me contacter. Votre supérieur vous dira quand vous pourrez faire de nouveau appel à moi. Souvenez-vous que vous n’êtes pas mon patron, et je suis encore moins votre larbin. J’ai accepté de vous offrir mon aide, vous ne m’avez pas « embauché ». Je pourrais racheter cette entreprise et tous vous mettre au chômage si l’envie m’en prenait. Néanmoins… J’accepte de m’occuper de cette Humaine. »

Il détourna le regard de son interlocuteur, qui sembla respirer à nouveau normalement.
Ses yeux caressèrent un instant la silhouette de la jeune femme.

« Conduisez-nous donc dans un endroit plus approprié, afin que nous puissions discuter. » lança-t-il d’une voix autoritaire.

Le sourire qu’il esquissa à ses mots sembla amuser les deux pseudos gardes du corps de la jeune femme. Ils devaient surement penser qu’il allait la brutaliser pour lui apprendre le respect, peut-être même pire… Il s’empêcha d’afficher une mine dégoutée.
Il allait la soumettre. Ça, il n’en doutait pas.
Mais pour y parvenir, il allait être bien plus délicat et plus persuasif. Et il n’allait certainement pas avoir besoin de la forcer pour qu’elle vienne à lui. Elle le ferait d’elle-même et il y veillerait scrupuleusement.
Il n’avait jamais forcé une femme et il n’allait certainement pas commencer avec elle.

Ils quittèrent donc le bureau, les deux hommes encadrant l’Humaine. Ils se dirigèrent silencieusement vers un autre endroit. Il resta un peu en retrait, les suivant presque docilement. Il observait la jeune femme, guettant ses réactions, quelque chose dans sa démarche qui traduirait le moindre sentiment, la moindre peur.

Il savait qu’elle l’avait reconnu. Il l’avait vu dans ses yeux, lu sur son adorable visage. Avait-il occupé ses pensées comme elle avait occupé les siennes ? Un an qu’ils ne s’étaient pas vus et pourtant, elle avait toujours cet effet magnétique sur lui.
Dieu qu’elle était fascinante. Il était impatient de pouvoir mieux la connaître, mieux la comprendre.

Il passa un rapide coup de fil, prévenant sa direction qu’il serait absent aujourd’hui mais qu’il restait joignable. On ne lui posa aucune question. Il était le patron, après tout…

Ils arrivèrent finalement en face d’une porte. L’un des deux hommes la déverrouilla et l’ouvrit en grand. L’autre poussa sans ménagement l’Humaine à l’intérieur, provoquant un sourire moqueur chez son collègue.
Lucius serra le poing.
Il avait vu de nombreux Humaines être considérées comme des moins que rien. Mais même lui, qui n’éprouvait pourtant pas beaucoup d’affection pour les femmes, savait être gentleman. Elle était une Humaine, certes. Mais elle n’en était pas moins une femme.

Il adressa un regard noir à l’homme et prit les clés qu’il lui tendait, oubliant volontairement la politesse.

« Vous pouvez disposer. » leur dit-il froidement.

Il entra ensuite dans la pièce, les ignorant volontairement. La salle était spacieuse, entièrement peinte en blanc. Une seule fenêtre ornait le mur d’en face. Et au milieu de la pièce trônait une chaise.
Il recula, fermant la porte à clé dans son dos. La jeune femme avait posé le peu de biens qu’elle détenait non loin d’elle et lui tournait le dos.
Un sourire satisfait fleurit sur les lèvres de Lucius.
Enfin seuls.
Il posa sa valise et avec un plaisir presque malsain, il se dirigea lentement vers elle. Il s’arrêta à quelques centimètres de sa personne, humant discrètement le parfum de ses cheveux.
Il se sentait d’humeur joueuse soudainement.
Après tout, il avait tout le temps qu’il voulait à présent.
Et il allait en profiter. En abuser même.
Elle deviendrait sienne.

S’approchant un peu plus de son oreille, il murmura, gagné par l’amusement :

« Je ne m’attendais pas à te retrouver dans de telles circonstances, Daenerys… »

Prononcer son prénom à haute voix ne rendait la situation que plus réelle. Il recula légèrement.
Il avait mis un bout de temps avant de savoir comment cette fascinante créature se nommait. Il y a un an, malgré ses tentatives d’approche, elle n’avait guère laissé échapper autre chose que quelques paroles venimeuses visant à le repousser. Découvrir son identité avait constitué un challenge. Et il avait maintenant un avantage sur elle : il connaissait son prénom alors qu’elle ignorait toujours quel était le sien.

Comment allait-elle réagir ?
Il pouvait s’attendre à tout, il en était douloureusement conscient. Elle était si différente, imprévisible… Et cela ne la rendait que plus mystérieuse et intéressante à ses yeux.

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Daenerys S. Mickealson
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MessageSujet: Re: Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] EmptyDim 29 Sep - 16:15

Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] 2i7a7nt
Soumets moi si tu peux...

Lucius & Daenerys


Petit flashback de leur première rencontre...

Incroyable. C'était comme si elle contemplait une inconnue...Une inconnue superbe, sexy et glamour. Daenerys  n'en croyait pas ses yeux. Incrédule, elle fixait obstinément le miroir, bouche bée devant la silhouette délicate et sophistiquée qui lui faisait face...Celle d'une vraie femme. Jamais, de sa vie, elle n'avait ressemblé à ça! Le satin vert acide de sa robe épousait outrageusement chacune de ses formes avant de descendre jusqu'à ses chevilles en vagues soyeuses. La tenue seule la changeait radicalement de son quotidien passé en vieux jeans et tee-shirts, mais la métamorphose ne s'arrêtait pas là. Quelques touches de pinceau appliquées par des mains expertes agrandissaient ses yeux de manière spectaculaire, révélant aussi la fine architecture de son visage. Son habituelle queue de cheval avait fait place à un authentique chignon de lady, lisse et lumineux, offrant sa nuque gracile, où était situé son tatouage, aux regards. Des diamants brillaient à ses oreilles et une rivière tout aussi factice étincelait à son cou, apportant une certaine lumière à sa nouvelle apparence. Elle plissa les yeux, et fit la moue. Tout cela n'était-il pas un peu trop...exagéré? Ostensible? Résistant à la tentation de ronger ses ongles soigneusement manucurés, elle baissa les yeux vers les cinq mannequins à côté d'elle. Elle n'était pas une mannequin, elle n'était pas à sa place ici, et pourtant, elle était là pour remplacer son amie à la dernière minute. Elle devait porter cette robe pour une soirée, pour une histoire de pub. Dany sentit son cœur s'affoler dans sa poitrine. Seigneur, elle était une étudiante et une petite serveuse déguisée en femme du monde...Cela s'appelait une imposture. Personne ne pouvait croire qu'elle était une mannequin, elle était vraiment petite, banale comparée à ces déesses. Pourtant, l'homme qui lui ouvrit la porte à l'entrée la gratifia d'un sourire admiratif, tandis qu'elle retenait son souffle pour pénétrer dans la salle de balle. Le lieu était spectaculaire. A peine entrée, elle surprit le regard de quelques hommes se tourner dans sa direction, vite imités par les femmes qu'ils accompagnaient. Oh non, avaient-ils deviné qu'elle n'était pas une mannequin? Le cœur battant, elle alla prendre une coupe de champagne au buffet et en avala rapidement une gorgée. L'alcool pourrait peut être la détendre. Une impression désagréable la maintenait dans son malaise. C'était indéfinissable mais son sixième sens lui soufflait qu'elle était épiée. La sensation persistait et elle balaya la salle du regard avant de repérer une paire d'yeux braqués sur elle. Là-bas, de l'autre côté de la salle, un homme la fixait. Et cet homme distinguait de tout le reste des convives. Il était impossible de ne pas le remarquer. Sa première pensée fut qu'il était l'homme le plus intimidant qu'elle eut jamais rencontré. Son visage avait quelque chose d'un diamant brut, avec ses contours durs, anguleux. Le bleu polaire de ses yeux accentuait cette impression. Elle frissonnait, sachant que cet homme était dangereux pour son âme. Une nouvelle fois, elle sentit un courant d'air froid lui courir sur la peau. Pourquoi cet homme la contemplait-il avec cette insistance? Elle devait l'éviter à tout prix, elle ne se sentait pas en sécurité sous son regard...Elle sentait qu'il avait le pouvoir de la contrôler, de la briser s'il le voulait. Elle ressentait le besoin de se protéger derrière ce mur si familier.

Les pensées de son passé de la jeune femme venaient de se rompre et elle reprenait pied dans le présent, dans cette pièce où elle était encadrée par les deux gardiens. Elle essaya de calmer les battements désordonnés de son cœur. Le choc d'avoir revu cet homme, l'homme qui avait hanté ses pensées, ses rêves pendant toute une année, depuis leur première rencontre. Immobile, incapable de bouger, elle battit des cils et se mordit la lèvre inférieur. Le regard aux prunelle émeraudes se fixaient sur la silhouette masculine, et croisait à nouveau son regard. Ses jambes flageolaient et la tête lui tournait. Cet homme était bel et bien l'unique responsable de sa subite fébrilité. De nouveau, elle observa son profil. Lucius Lovatu était un homme extrêmement séduisant. Il avait le teint légèrement hâlé, des traits viriles, ciselés et des cheveux de jais. Très grand, de carrure athlétique, il portait un pantalon bien coupé, d'une chemise de soie fine, et une cravate noué autour de son cou. Mais ce n'était pas seulement son physique avantageux qui retenait l'attention. Lucius était aussi doté d'une bouillante sensualité. Milliardaire, play-boy et un maniaque des affaires. C'était son amie qui lui avait dit que l'homme qu'elle avait repoussé, s'appelait Lucius Lovatu, un célèbre homme d'affaires. Son amie l'avait traité de folle, lui disant qu'elle aurait du accepter ses avances. "Voyons Dany, c'est un Milliardaire, on ne refuse rien à un homme pareil!", " Et alors, c'est un homme, pas un distributeur de billets, je ne veux pas de son argent." avait t-elle répliqué, avec sincérité. Si elle devait s'intéresser, ou qu'elle devait avoir une relation avec lui, elle ne regarderait que l'homme et pas ce qui suit. C'est à ce moment là qu'elle avait comprit qu'elle était très différente de son amie et de son entourage.

Chaque fois qu'elle voyait une apparition du nom de Lovatu dans un magazine, voir même sur internet, Daenerys ne pouvait s'empêcher de lire ou de regarder les photos. Elle le voyait souvent accompagné, maintenue au bras par une femme différente. Aucune femme ne restait longtemps dans sa vie et il passait de conquête en conquête. Dany n'avait jamais compris ce qu'il lui avait trouvé. Elle était brune, jolie sans plus, et un grand manque de confiance en elle, sans oublier la blessure indélébile incrustée en elle. Sous l'apparence d'une femme indépendante, froide, mystérieuse et rebelle se cache en réalité une femme brisée par son passé.

Elle se raidit alors qu'il la dévorait de son regard envoûtant, et elle se sentait incapable de détourner le regard qu'elle posait sur lui. Elle serra les doigts sur son sac à tel point qu'ils blanchirent. Quelque chose vibra en elle, au fond de sa chair. Seigneur, cet homme lui faisait toujours de l'effet. Elle sentit sa gorge se nouer en le voyant lui adresser un sourire irrésistible. Elle déglutit et passa sa langue sur ses lèvres. Elle avait une envie soudaine de prendre ses jambes à son cou et s'enfuir loin, très loin. Une lueur inquiète s'était allumée dans son regard. Elle ne répondit pas à son sourire, complétement figée mais elle finit par arquer joliment un sourcil, et son regard s'assombrit. La surprise, le choc donnaient place désormais à l'indignation et bientôt un début de rébellion. Le visage de la jeune femme devient impassible, ne lui montrant plus ses émotions. Elle devait à tout prix se reprendre. Elle ne quitta pas du regard tandis qu'il se tourna à nouveau vers son interlocuteur sans pouvoir le voir lui gratifier un regard noir.

Un sentiment de panique s'empara d'elle en écoutant les paroles de Lucius. Il allait s'occuper d'elle...Oh mon dieu, non! Elle frissonna, ferma un instant les yeux et inspira profondément avant de les rouvrir, s'apercevant qu'il la caressait du regard. Il avait du surement remarquer son trouble. Cet homme était tellement intimidant à ses yeux, comment allait-elle survivre entre ses mains? Il était désormais son dompteur...Elle se figea, le corps raidi et son cœur bondit sauvagement tandis qu'il esquissa un autre sourire en demandant aux deux hommes de les conduire dans un endroit plus approprié pour discuter. Notant les mines amusées de ses gardiens, elle douta fort que c'était pour discuter. Elle lança un regard noir au dompteur, et son visage se ferma.

Elle se trouva forcée à quitter le bureau, encadrée de ses deux gardiens, longeant les couloirs. Son corps était droit, marchant d'un pas raide, et crispé. Daenerys sentit des picotements dans son dos, tandis que son cœur battit à tout rompre et qu'elle était tentée de fuir à toute jambe. Elle sentait le regard de Lucius posé sur elle, dans son dos. Il devait surement détailler sa silhouette. Elle avait peur, terriblement peur, et elle ne savait pas quoi s'attendre. Ils s'arrêtèrent devant une porte, et avant que l'un des hommes l'ouvre, elle passa sa tête sur le côté, regardant derrière elle par-dessus son épaule. Son regard effleura quelques secondes le regard de Lucius avant de se détourner. Dans un mouvement brutal, elle se sentit poussée à l'intérieur sans ménagement. Elle faillit trébucher, et mais se retient de juste à temps. Quelle humiliation si elle s'était étalée de tout son long au sol aux pieds des gardiens et de son dompteur. Elle se tourna et envoya un regard noir aux gardiens, se retenant de leur lancer son venin. Elle ne vit pas le regard de Lucius qu'il avait lancé à l'un des hommes, alors qu'elle balaya l'intérieur de la pièce du regard. Elle croyait au début qu'ils l'amenait dans une sorte de salle de torture mais en voyant cette pièce spacieuse et lumineuse, elle se dit qu'elle s'était peut être trompée. Elle l'entendit à peine leur ordonner de les laisser, alors qu'elle posait son sac  sur le sol près de la fenêtre. Elle se raidit en entendant la clé se tourner dans la serrure de la porte. Elle se trouva enfermée dans cette pièce avec lui. Ils étaient seuls. Elle noua ses bras frêles autour d'elle, en dessous de sa poitrine comme pour se protéger. Elle lui tourna le dos, et laissa son regard river au loin à travers la vitre de la fenêtre. Elle regarda le paysage de la ville sans vraiment le voir. Elle retenu son souffle quand elle le sentit s'approcher d'elle lentement, s'arrêter juste derrière elle. Elle se raidit comme des cordes tendues d'un violon. Les battements de son cœur s'accélérèrent et elle ferma les yeux, inspirant profondément avant de lâcher la pression qui l'oppressée. Il se pencha vers elle, et elle put sentir le souffle chaud sur sa peau, lui murmurant à l'oreille quelques paroles. Elle sursauta, et effleura le torse de Lucius avec son épaule dans le mouvement involontaire. Sous la chaleur de son souffle, elle frissonna de toute part, incapable de s'en empêcher. Elle déglutit avec difficulté, et ses mains tremblèrent légèrement. Elle devait à tout prix se reprendre et se contrôler comme elle le faisait chaque fois, mais à son contact, elle n'y arrivait. Elle était piégée contre le mur, de la fenêtre et du corps de Lucius. Elle se sentit prisonnière et elle trouva cette impression désagréable.

Ainsi, il connaissait son prénom. Comment l'avait-il su? Elle lui avait seulement donné son surnom. Dany. Avait-il fait des recherches sur elle? Qu'avait-il trouvé d'autres? Elle s'en inquiéta. Elle avait tellement honte de son passé qu'elle en parla que très rarement.
Lentement, elle se retourna pour faire face à un homme dont les traits et la peau étaient d'une telle beauté. Il était encore plus beau de plus près. Son visage était fascinant, magnifique et son regard, tellement envoûtant, qu'elle en eut le souffle coupé. Une sorte d'éclat brûlant illuminait ses yeux. Silencieuse, elle était immobile, le regard rivé au sien, conscience de la proximité du corps masculin au sien. Elle le dévisagea, et passa sa langue involontairement sur ses lèvres, dans un geste nerveux, révélant son malaise. Aussi rassembla t-elle toutes ses forces pour prendre une pose hautaine et flegmatique. Ignorant les battements frénétiques de son cœur, elle continua à planter son regard dans le sien. Elle se montrait peut être hautaine mais on remarquait bien qu'elle était troublée et que ce n'était qu'un masque pour se protéger. Elle dut lever la tête pour plonger son regard dans le sien, tellement qu'elle était petite à côté de lui, arrivant à peine jusqu'à son épaule.

« Moi non plus, c'est une surprise Monsieur Lovatu...Enfin, non, je ne devrai pas être étonnée finalement... »

Elle insista bien sur le "monsieur". Elle recula légèrement mais se trouva vite adossée contre le mur. Elle se trouva prise au piège par le mur et le corps masculin de Lucius.

« Je ne suis pas ici par choix mais quelle importance... »

Elle le dévisagea d'un air méfiant, attentive, presque sur le qui-vive. Elle se demanda bien ce qu'il comptait lui faire. Allait-il lui faire du mal? La torturer? Elle ne savait pas quoi s'attendre avec lui.« Comment avez vous su comment je m'appelais? »Elle préféra le vouvoyer pour garder une certaine distance, une barrière. « Que comptez vous faire de moi...? » Elle n'allait certainement pas attendre, elle allait droit au but. Elle leva le menton vers lui, dans un geste de défi, voir provoquant.
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Lucius A. Lovatu
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MessageSujet: Re: Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] EmptyMer 2 Oct - 21:24

Daenerys ∞ Lucius


Elle était si proche de lui… Et pourtant insaisissable.

Leur proximité lui rappelait immanquablement la première fois qu’il l’avait vue, un an auparavant… Encore une soirée mondaine organisée par l’un des actionnaires principaux de l’entreprise familiale. Il avait été obligé de s’y rendre car son frère avait contracté une grippe et ne pouvait faire acte de présence. Autant dire que la nouvelle ne l’avait pas particulièrement réjoui. Il avait voulu s’éloigner au maximum de son ancienne vie à New-York et l’héritage de son père… Et le voilà assistant à l’un de ces bals ennuyant que les gens du monde semblaient tant affectionner.

Et son regard avait croisé sa silhouette.

Clairement, elle n’avait rien de commun avec toutes les femmes qui l’entouraient. Elle n’était ni mannequin –même si elle se faisait passer comme tel- ni une dame au portefeuille bien rempli. Non, elle était différente.

Une délicieuse et fragile créature habillée d’une robe au prix exorbitant afin de promouvoir un quelconque créateur dans la fosse aux lions. Entourée de tous ces hypocrites aux visages de cire, elle semblait si délicate, pareille à une proie vulnérable au milieu d’une meute de prédateurs assoiffés.

Elle avait tout de suite attiré son regard, son attention. Sa démarche quelque peu hésitante sur ces grands talons, son visage atypique, son corps ainsi offert dans cette robe qui moulait ses formes à la perfection…

Elle avait dû sentir qu’il la dévisageait car elle s’était soudainement tournée vers lui.
Et son regard l’avait captivé. Mystérieux. Enigmatique.
Il ne la rendait que plus désirable à ses yeux…

Oui, il se souvenait de cette première rencontre avec précision. Il l’avait approché, affichant son habituel sourire charmeur et malgré ses tentatives d’approche, elle l’avait éconduit. Rebelle avec ça ! Son caractère franc et sa capacité à le repousser, lui, le tombeur de ces dames, avaient fait d’elle un être à part, digne de son plus grand intérêt.

Et maintenant, elle se tenait à quelques centimètres de lui. A portée de main.

Elle n’avait pas changé. Toujours aussi contrastée dans ses réactions. Il l’impressionnait, l’intimidait même, il en avait conscience. Tout en elle trahissait une angoisse, angoisse dont il se savait la cause. Sa démarche parfois hésitante, ses tremblements, ses gestes vifs traduisant une certaine nervosité, la tension qu’il sentait dans ses mouvements… Et pourtant elle osait le défier du regard, se rebeller, feinter l’indifférence en face de lui.

Elle était… fascinante.

Quelque part, cela le rassurait. Il n’aurait guère apprécié qu’elle se soumette directement. Enfin, une partie de lui avait considéré cette idée avec un certain plaisir mais… Elle était bien plus intrigante ainsi. Elle suscitait son intérêt d’une manière qu’il n’aurait jamais pensée possible. Elle n’allait pas se laisser faire. Elle n’allait pas se courber devant lui, accepter sa domination. Non, elle allait lui faire face de la plus agréable des manières qui soit : en le défiant, en le poussant dans ses retranchements, en flirtant avec les limites que leur imposait ce petit jeu entre eux.

Il allait devoir se battre pour la posséder pleinement. Et cette perspective l’enchantait.

La difficulté l’attirait. Et elle lui offrait un très grand challenge ! Découvrir ce qui se cachait derrière ces iris si captivantes, apprendre à l’apprivoiser, la connaître, explorer ses pensées, ses secrets, son passé, ses espoirs… Pénétrer dans cette carapace qu’elle érigeait autour d’elle tel un bouclier pour appréhender cet esprit rebelle et insaisissable.
Finalement, percer à jour cette énigme qu’elle représentait. Et répondre enfin à cette question qui le torturait tant : Pourquoi l’attirait-elle autant ?

Elle sursauta à l’écoute de ses paroles. Et dans son mouvement involontaire, elle l’effleura.
Cette nouvelle intimité qu’elle venait de créer entre eux le ravissait. Il observa sa réaction paniquée en haussant un sourcil joueur. C’était quelque chose de savoir qu’il lui faisait de l’effet, s’en était d’une autre de le constater d’aussi près. Il la vit frissonner avec délice, constatant que ses mains tremblaient légèrement. Etait-ce de peur ? L’intimidait-il tant que ça ?

Il se recula un peu plus et l’observa se retourner. Tout de suite, il chercha son regard, impatient de pouvoir décrypter les émotions qui l’agitaient. Il la dévisageait avec insistance, il en avait conscience, mais il ne pouvait s’en empêcher. La sentir si proche de lui, à sa merci… Et pouvoir la contempler de près sans qu’on vienne le déranger clairement, ça n’avait pas de prix.

Il détailla avec plaisir sa peau de pêche, pâle, mais qui semblait si douce. Sa chevelure châtain foncé, libre, qui cascadait sur ses minces épaules, encadrant son visage avec naturel. Ses grands yeux verts foncés, si énigmatiques, surmontés de longs cils noirs qui habillaient son regard d’une merveilleuse façon. Son petit nez et enfin ses lèvres… Ses lèvres fines, délicatement rosées, si attirantes, promesse de luxure, de sensualité et de plaisirs insoupçonnés…

Bon sang. Il la désirait tant. Trop même. S’en était presque insupportable.

Et pourtant, il se contrôla. Il voulait son corps, ça oui, il n’en avait jamais douté. Mais c’était son âme qu’il désirait le plus. Et il était certain que s’il assouvissait ses désirs sans penser aux conséquences, il endommagerait à jamais cette âme inviolée, si belle dans cette aura de secrets qu’elle maintenait autour d’elle.

Elle passa sa langue sur ses lèvres sous son regard inquisiteur. Mouvement trahissant une nouvelle fois sa nervosité. Et il était sûr qu’elle n’avait pas la moindre idée de l’effet qu’elle lui faisait et à quel point son geste pouvait paraître provocateur, voire presque indécent tant il était sensuel. Elle était si innocente dans son ignorance…

Et son attitude changea tout à coup. Ses yeux semblèrent s’animer d’une nouvelle flamme : celle du défi.

Oh. Elle voulait jouer à ce petit jeu-là avec lui ?

Son attitude devint hautaine et il ne put retenir le rictus amusé qui se forma sur ses lèvres. A ce jeu-ci, il était incontestablement le meilleur. Il pouvait percevoir la fissure dans ce masque qu’elle prenait. Elle tentait de le battre à son propre jeu… C’était intéressant. Mais il lisait clairement le trouble dans ses prunelles alors qu’il se rapprochait subtilement d’elle.

Elle était si petite, si fragile par rapport à lui…

« Moi non plus, c'est une surprise Monsieur Lovatu...Enfin, non, je ne devrai pas être étonnée finalement... »

Il haussa un sourcil à son insistance sur le mot « monsieur ». Elle se jouait de lui. Effectivement, si elle savait un tant soit peu de choses sur lui, elle ne devait pas être étonnée. Mais avait-elle seulement pensé qu’il exerçait également la profession de dompteur ? Quelles étaient les chances qu’elle finisse sous sa coupe ?

Elle esquissa un geste de recul et se retrouva adossée contre le mur. Le sourire de Lucius s’agrandit. Elle était à sa merci. Totalement à sa merci. Et à en juger par ce regard méfiant qu’elle lui lançait, elle avait parfaitement conscience de la position désavantageuse dans laquelle elle était.

« Je ne suis pas ici par choix mais quelle importance... »

Il perdit son sourire un instant. Cela avait de l’importance, pour lui. Comment une jeune femme qui semblait si libre avait bien pu se retrouver dans cette position ? Comment avait-elle pu consentir à se faire Humaine ? Apparemment, elle n’avait pas choisi et cela ne le surprenait guère. Il n’osait même pas l’imaginer une seule seconde adhérer à l’esclavage et devenir une Humaine de son plein grés. Elle était bien trop indépendante pour cela. Rien que sa présence en ces lieux, dans le Centre de Dressage pour Humains, prouvait qu’elle se rebellait contre le système.

Non. Ce n’était pas par choix. Alors quelles étaient les circonstances qui l’avaient conduites à devenir une Humaine ?

Il avait besoin de savoir. Mais elle enchaina avant qu’il ne puisse lui poser la question.

« Comment avez vous su comment je m'appelais? Que comptez vous faire de moi...? »

Toujours aussi directe. Il appréciait ce trait de son caractère. Elle ne s’embarrassait jamais de paroles inutiles.
Esquissant un sourire dangereux, il se pencha vers elle pour pouvoir encore mieux la dévisager, sans pour autant pousser leur proximité à l’indécence. Il savait où s’arrêter pour ne pas trop envahir son espace personnel mais également pour faire en sorte qu’elle se sente mal à l’aise et comprenne qu’elle était à sa merci, malgré l’attitude provocante qu’elle adoptait.

« Je ne me rappelle pas t’avoir entendu faire preuve d’autant de politesse, il y a un an… » laissa-t-il échapper en guettant sa réaction.

Il avait envie de savoir si cette rencontre avait autant marqué sa vie qu’elle avait marqué la sienne. Il espérait la provoquer un peu, rien qu’un tout petit peu…

« Comment ai-je su que tu t'appelais Daenerys ? » commença-t-il en prenant plaisir à susurrer son prénom.

Il brisait une nouvelle barrière entre eux. Et son prénom avait une saveur exquise sur sa langue… Il ne se lasserait jamais de le prononcer. Exotique, original, mystérieux… Parfait reflet de sa porteuse.

« J’ai tout simplement cherché. C’était plutôt déloyal de ne me donner qu’un surnom, s’amusa-t-il. Mais quelques coups de fil aux bonnes personnes ont suffi pour que je le sache... La prochaine fois, évite de donner ton vrai nom aux maquilleuses, sourit-il, clairement amusé. D’ailleurs, tu n’es pas obligée de me vouvoyer lorsque nous ne sommes que tous les deux. Et je m’appelle Lucius, et non « Monsieur ». Néanmoins, une fois que nous serons sortis d’ici, je deviendrai Alessandro. »

Il désirait mettre les choses au clair. Et instaurer cette familiarité entre eux… Il y pensait depuis le début de cet « entretien ». Oui, il lui donnait son véritable prénom. Il ne voulait pas qu’elle le connaisse sous le nom d’Alessandro. Cette personne ne représentait qu’une part de ce qu’il était vraiment, tandis que Lucius…

Il posa sa main contre le mur, juste à côté de sa tête, désirant capter toute son attention. Il voulait également voir sa réaction face à tant de proximité. Allait-elle s’échapper ? Ou au contraire lui faire face comme elle le faisait depuis quelques minutes ?

« Ce que je vais faire de toi… murmura-t-il en faisant mine de réfléchir. Cela ne dépend que de toi bien sûr. Les rebelles sont soumis par les dompteurs. Alors dis-moi, Daenerys, es-tu une Humaine rebelle ? »

Il voulait la provoquer. Il répondait à son regard de défi. Et il s’impatientait déjà de voir sa réaction. Aussi décida-t-il de pousser le vice un peu plus loin...

« Peut-être que ton précédent maître, au contraire, s’est lassé de te voir si soumise ? Dis-moi, comment passe-t-on du statut de personne libre à celui d’esclave répondant aux moindres désirs de son maître ? »

Oui, il voulait savoir.
Et il savait que la provocation était un des meilleurs moyens pour obtenir ce qu’il désirait.



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Dernière édition par Lucius A. Lovatu le Sam 5 Oct - 12:09, édité 1 fois
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Daenerys S. Mickealson
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MessageSujet: Re: Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] EmptySam 5 Oct - 11:58

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Soumets moi si tu peux...

Lucius & Daenerys



Toute la vie n'est qu'un jeu de pouvoir mon ange... La voix de son oncle Walter se répercuta dans son esprit tandis que l'impitoyable réalité s'abattait sur elle sans pitié, aucune. Il avait eu raison. Le pouvoir était le maître mot dans ce monde cauchemardesque. Tant qu'elle n'appliquerait pas ce principe, tout ce qu'elle pourrait espérer vaguement dominer, c'était elle même, une pauvre petite créature effrayée par tant de choses de la vie. Elle n'avait aucun pouvoir, elle n'en avait plus et n'avait plus aucune illusion. Elle avait complétement perdue pied et se sentait couler. Elle ne contrôlait plus rien, même pas sa propre vie, ni son esprit, ni son cœur, ni ses rêves et ni même son corps. Elle ne pouvait plus contrôler sa vie, car elle était désormais une Humaine, une simple esclave. Un animal de compagnie en réalité, autant se l'avouer et dire la vérité. Un objet dont on peut s'en servir comme on le souhaite. Elle avait donné sa vie contre celle de son frère. Elle était là, dans cet univers infâme par amour pour lui. L'essentiel était là. Il vivait sa vie comme il le souhaitait, sans se douter que sa sœur se privait de sa propre vie pour lui. Elle était heureuse pour lui. C'était tout ce qu'elle avait, et elle s'y accrochait de toutes ses forces. Pourquoi cet homme l'intimidait autant? Fascinée, Daenerys plongea dans son regard sombre et envoûtant, ardent, aussi liquide que de la lave en fusion jaillissant d'obscures profondeurs. Un regard qui l'échauffait diaboliquement et lui donnait envie de céder, de lui offrir tout ce qu'il voulait. Oh mon dieu, non ! Elle devait se reprendre, et vite. Elle ne devait pas oublier qu'il était un dompteur. Un homme qui allait l'obliger à la soumettre, de la briser pour faire d'elle une marionnette, voir même une sorte de robot. Une femme soumise, répondant au moindre désir, souhaits et ordres de son futur maître. Mais il était si près d'elle et la dévorait d'un regard si ardent. L'intensité de son énergie masculine la paralysait. Elle était presque sans voix, les poumons bloqués, incapable de respirer. Son cœur battait follement. Il la dominait de toute sa hauteur. Il se pencha sur elle, et elle se demanda dans un sursaut de panique ce qu'il comptait faire. Elle se ratatina autant qu'elle put contre le mur. La poignée de la fenêtre s'enfonça au milieu du dos, contre son omoplate. Elle devait être entrain de rêver. le monde de ses rêves les plus enfouis de son être semblait parfois plus substantiel que le monde réel qu'elle trouvait horrible, et ce bel homme arrogant et dominant. Il n'était pas un prince charmant qui faisait partie de ses mondes oniriques, au même titre que les licorne, les centaures, les démons et les dragons. Elle avait l'impression qu'il était le diable en personne. Car il lui faisait ressentir des émotions, des sensations où elle risquait de se perdre à jamais. Il était dangereux pour elle, pour sa santé mentale. Elle battit des cils. Il était toujours là. Et la poignée de la fenêtre s'enfonçait toujours aussi douloureusement dans son dos. Il était parfaitement réel et n'allait pas subitement disparaître dans un nuage de fumée. Elle devait se détacher de lui, de se libérer de son emprise dont elle sentait les liens se fermaient lentement mais surement autour d'elle. Tout en déglutissant nerveusement, elle noua et serra les bras plus fort contre elle, comme pour s'en faire un bouclier contre le regard trop pénétrant de son interlocuteur. Elle rassembla ses esprits, réfléchissant au meilleur moyen de le contrer. Quel ressort pouvait-elle utiliser pour maintenir cet homme à distance? Son égo...Son égo démesuré et son orgueil de mâle qui ne l'était pas moins. C'était là qu'elle devait viser.

Elle le vit hausser des sourcils. Elle sourira antérieurement. Était-il étonné qu'elle l'appelle et insiste sur le "monsieur"? Au moins maintenant il savait qu'elle le connaissait. Pas personnellement, non, mais elle savait certainement choses. La presse parlait souvent de lui. Après tout, c'était un homme important, milliardaire et un prétendant très demandé. Les mères de famille devaient surement rêver un tel époux pour leur filles. Il avait tout pour plaire. Par contre, elle n'avait pas su qu'il était un dompteur de Human For sale. Jamais elle ne serait doutée de le rencontrer ici. C'était une réelle surprise. Elle se demanda bien la raison de sa présence ici et de son statut. Pourquoi faisait-il ça? S'ennuyait-il? Aimait-il soumettre les femmes? Malgré elle, la curiosité grandissait en elle. Il était compréhensible de vouloir savoir sachant qu'elle était désormais entre ses mains. C'était une simple question de survit, non? Elle préféra se mentir à elle-même, rangeant bien au fond de son envie de le connaître. Elle devait se protéger avant tout si elle voulait garder sa santé mentale, et ne pas se perdre entièrement. Car elle savait que si elle le laissait faire, elle était perdue. Elle n'aurait plus rien pour s'accrocher. Elle devait alors maintenir cette barrière de toutes ses forces en ignorant les traitrises de son corps et la voix insidieuse et tentatrice de ses pensées.

Elle continua à parler et vit son sourire sensuel disparaître de son visage en écoutant ses paroles. Qu'avait-il? Peut-être aurait-il voulu qu'elle continue et qu'elle lui explique pourquoi elle était ici? Il n'avait qu'à lui poser la question si il le souhaitait, mais rien ne l'obligeait à lui dire toute la vérité. Elle fronça légèrement des sourcils et continua d'enchaîner en lui posant une question, sur le fait qu'il connaissait son prénom.

Un frémissement parcouru son corps quand son regard sur le sourire dangereux qu'affichait Lucius en s'approchant d'elle un peu plus, le visage penché vers elle. Elle déglutit difficilement. Elle se trouvait à sa merci.

Malgré elle, Daenerys rejeta la tête en arrière pour chercher son regard...mais ses yeux restèrent accrochés, quelques centimètres en dessous de ceux Lucius, sur ses lèvres parfaitement sculptées et d'une couleur exquise. Aucun homme n'aurait dû avoir des lèvres si bien formées et si désirables, songea t-elle. L'envie de goûter ces lèvres s'alluma en elle mais elle reprit bien vite ses esprits. Elle se traita de folle. Jamais encore, elle n'avait voulu qu'un homme l'embrasse. Après tout, les hommes qu'elle a rencontré dans sa vie, lui donnaient le surnom "La reine des glaces". Que savaient-ils de sa vie pour la juger? Rien...Elle s'en fichait comme d'une guigne qu'on pouvait penser d'elle du moment qu'elle savait qui elle l'était. Le son de la voix de Lucius agissait étrangement sur son corps. Bon sang, cet homme est vraiment dangereux ! Elle ne comprenait pas pourquoi que cet homme avait un tel pouvoir sur elle, et la crainte qu'elle éprouva sur le fait qu'il pourrait finir par le savoir, s'alluma doucereuse dans son esprit. Elle avait peur, oui, terriblement. Peur du pouvoir qu'il produisait sur elle.

« Je ne me rappelle pas t’avoir entendu faire preuve d’autant de politesse, il y a un an… »

Elle haussa un sourcil inquisiteur, serrant ses bras contre elle, elle se redressa, le corps tendu. Une lueur belliqueuse s'alluma dans son regard.

« Comment ai-je su que tu t'appelais Daenerys ? »

En l'entendant susurrer son prénom dans une voix sensuelle, elle ressenti le besoin de fermer les yeux pour apprécier le son, et sentit la douceur de son souffle chaud effleurer son visage. Ainsi, c'était les maquilleuses. Quelles bavardes, elles ne pouvaient s'empêcher de parler. Elle n'était pas tellement étonnée. Comment auraient-elles pu résister au charme dévastateur de cet homme ténébreux. Son regard se troubla mais elle se reprit bien vite, s'apercevant qu'elle perdait pied, coupant court à ses émotions pour laisser place à une réaction défensive. Son expression hautaine revient sur son visage.


« Vous m'avez trouvée impolie alors? En quoi le fait que je ne m'étais pas conduise envers vous comme toutes ces femmes qui se comportent comme des abeilles excitées autour d'un pot de miel, avait fait de moi quelqu'un d'impoli? Je ne voulais pas être une simple encoche dans le tableau de chasse d'un homme qui a l'habitude que les femmes fondent comme neige au soleil à ses pieds. Alors, j'ai fait ce qu'il fallait, pour ne pas l'être. Je suis navrée que votre amour-propre a été blessé, mais je suis sûr que vous vous en êtes remis, et sûrement consolé par des femmes avides de vous plaire... »  

Dit-elle d'une voix mêlant la moquerie et le sarcasme, avec une petite pointe de jalousie. Elle se rappelait des photos prises de lui alors qu'une femme lui tenait le bras, et un regard énamouré dirigé vers lui. Une photo prise quelques semaines après leur première rencontre qu'elle avait vu dans la presse-magazine que son amie lui avait montré. "Tu as vu? Quand je pense que tu aurai pu être à sa place. Tu n'es qu'une idiote sans cervelle Dany !"  Elle se rappelait avec surprise qu'elle avait ressenti un sentiment inconnu et douloureux. Une émotion produite par la jalousie. Une première. Elle n'avait pas tellement apprécié.
Elle attendit, observant sa réaction attentivement, attendant qu'il lui réponde.

« Vous ne savez rien d'autre sur moi à part mon prénom? Ce n'était pas déloyal, comme vous le pensez. La plus part des personnes m'appellent ainsi et j'en ai pris l'habitude à la longue. »

Elle se demanda si il n'avait pas d'autres informations sur son passé. Si elle ne faisait pas attention, elle risquait de se piéger plus qu'elle était et elle ne le souhaitait. Elle n'appréciait pas tellement la sensation qui grandissait en elle quand il l'appelait de son prénom. Il avait une manière de le prononcer qui la faisait frissonner. Au final, elle aurait préféré qu'il l'appelle par son surnom mais elle doutait fort qu'il le fasse. Il lui demanda d'arrêter de le vouvoyer et de l'appeler Lucius. Ce n'était pas son intention de le tutoyer, elle devait à tout prix garder en place cette barrière. Et d'ailleurs, elle ne comptait pas l'appeler tout court. Alessandro...Ce prénom ne lui allait pas, elle préférait son deuxième prénom. Pourquoi ne devait-elle pas l'appeler Lucius en public?

« Lucius... »

Elle s'entendit prononcer son prénom d'une voix douce, comme fascinée et elle resta un instant interdite, surprise. Elle ne s'était pas rendu compte de ce qu'elle faisait sur le moment. Elle se mordit la lèvre inférieur, incertaine avant de se reprendre.

« Ce qui veut dire que je ne peux pas vous appeler par ce prénom en public, seulement quand on est seul? »

Les prunelles d'émeraude s'agrandirent quand il se rapprocha d'elle, plus près. Elle sursauta au moment où sa main s'approcha de son visage pour se poser à plat sur le mur, juste à côté de sa tête. Il la frôlait, elle frissonnait. Elle baissa les yeux, prise de panique. Qu'allait-il faire? La toucher? Sa peur des hommes était grande. Elle avait l'impression de suffoquer, manquant d'air. Elle ferma les yeux, inspirant profondément, s'efforçant de reprendre le dessus comme à son habitude. Elle rouvrit les yeux, rencontrant le regard de Lucius, passa à nouveau sa langue sur ses lèvres et déglutit avec peine. Elle se tendit quand il commença à parler, se demandant ce qu'il comptait faire d'elle, sans vraiment répondre à sa question, en faisant mine de réfléchir. Elle lui jeta un regard sombre, malgré son inquiétude. Tout dépendait d'elle apriori, mais elle pourrait en dire autant de lui.

« Rebelle....je ne le suis pas, enfin...si le fait de refuser de faire certaines choses qu'on trouve inadmissible, et de ne pas faire des choses contre mon gré. Soit, je le suis et je ne m'en cache pas. Mais c'est une question plus ou moins, hum...excusez moi, idiote si j'ose dire, sinon je ne serai pas dans cette situation, avec vous ! Et finalement, vous allez "essayer" de me soumettre ?»

Il cherchait à la provoquer, elle le sentait. Il répondait à sa provoquer et il veut jouer. A la bonne heure, elle aussi avait envie de jouer à ce petit jeu. Elle avait besoin de ça, d'être sur la défensive, en colère, car il la troublait tellement qu'elle n'aimait pas se sentir faible comme elle l'était, il y a quelques instants. Elle se raidit en entendant ses dernières paroles. Il allait trop loin. Une lueur sauvage s'alluma dans le regard de la jeune femme. Elle n'avait pas envie de penser à son ancien maître, elle frissonna avec violence, et de dégoût.

« Vous devriez lui poser la question si cela semble autant vous intéresser s'il se soit lassé par mon comportement quel qui soit, mais ne comptez pas sur moi pour vous répondre ! Je ne veux pas parler de lui ! »

Elle posa ses mains à plat sur le torse, ignorant la chaleur et la dureté de son corps sous ses mains et le repoussa fermement mais sans violence pour se délivrer de son emprise. Juste assez pour se délivrer, et glisser sur le côté. Elle le contourna dans un mouvement rapide et gracieux, furieuse, tendue. Elle marcha jusqu'au milieu de la pièce, et s'arrêta près de la chaise. Les nerfs à vif, elle resta immobile, lui tournant le dos. Elle s'efforça de respirer calmement et reprendre ses esprits. Elle allait devenir folle un jour, elle le sentait. Il fallait qu'elle pense qu'elle est là dans cette horrible situation pour son frère. Lui seul compte, elle doit le protéger, et tan pis pour elle, sa vie était moins importante que la sienne. Il fallait qu'il soit heureux. Elle se tourna enfin, faisant face à Lucius, et rencontra son regard. Il voulait savoir, et bien elle allait lui dire mais par énigme. Elle s'avança doucement vers lui sans le quitter du regard, avant de s'arrêter à quelques centimètres de lui. Elle répondit à sa question d'une voix calme et douce, trop douce.

« On devient esclave d'un autre à cause de nombreuses raisons, des dettes, du chantage, l'amour et autres...Je n'ai pas eu le choix. C'est un sacrifice que j'ai fait mais je ne veux pas être une victime. Je suis devenue une esclave pour plusieurs raisons en réalité, mais la plus importante, c'est que je l'ai fait pour une personne ...»
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Lucius A. Lovatu
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MessageSujet: Re: Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] EmptySam 5 Oct - 16:11

Daenerys ∞ Lucius


Etait-ce une étincelle de désir qu’il avait entraperçue dans son regard ?

Rien n’était moins sûr. La seconde d’après elle affichait à nouveau un air hautain.

« Vous m'avez trouvée impolie alors? En quoi le fait que je ne m'étais pas conduise envers vous comme toutes ces femmes qui se comportent comme des abeilles excitées autour d'un pot de miel, avait fait de moi quelqu'un d'impoli? Je ne voulais pas être une simple encoche dans le tableau de chasse d'un homme qui a l'habitude que les femmes fondent comme neige au soleil à ses pieds. Alors, j'ai fait ce qu'il fallait, pour ne pas l'être. Je suis navrée que votre amour-propre a été blessé, mais je suis sûr que vous vous en êtes remis, et sûrement consolé par des femmes avides de vous plaire... »  

Touché, songea-t-il en sentant son sourire s’agrandir, plus joueur. L’image était dévalorisante et clairement péjorative, autant pour ces femmes qu’il courtisait que lui. Ses remarques venimeuses et ironiques ne faisaient que l’amuser un peu plus.

Elle était si… rafraichissante.

Elle l’avait percé à jour dès l’instant où elle avait posé son regard sur lui. Enfin, elle avait compris quel personnage qui s’adonnait à jouer en public. Un séducteur invétéré, habitué à enchainer les conquêtes. Un homme auquel on ne refusait rien, pas même un baisé. Oh oui, il n’était guère commun pour lui de se faire éconduire par une femme….

Et c’était la réaction de la jeune femme face à sa stratégie de séduction qui l’avait rendue si différente de toutes les autres.

Elle avait apparemment un instinct de conservation bien plus développé. Elle avait senti le danger qu’il représentait. Et pourtant… Elle se tenait face à lui, le défiant du regard, se défendant au seul moyen de ses mots et de ses sarcasmes.
Elle cherchait à le faire réagir… Mentionner aussi explicitement son amour propre, franchement. Sa fierté n’avait pas été malmenée par le refus de la jeune femme, un an plus. C’était tout son être qui s’était vu chamboulé par cette rencontre atypique.

Mais… Il y avait quelque chose dans ses paroles… Quelque chose qui ressemblait à… une pointe de jalousie ?

Oh. Voilà qui était on ne peut plus intéressant et inattendu.

« Vous ne savez rien d'autre sur moi à part mon prénom? Ce n'était pas déloyal, comme vous le pensez. La plus part des personnes m'appellent ainsi et j'en ai pris l'habitude à la longue. »

Il se contenta d’un léger « non » de la tête, sentant son amusement grandir. Il fut tenté de lui dire que c’était une manière d’instaurer une certaine intimité entre eux. Mais clairement, ça n’avait pas été le dessein de la jeune femme à l’époque. Et il allait prendre encore plus de plaisir à l’appeler par son véritable prénom.

Néanmoins, comme sa question semblait la préoccuper, il sourit à nouveau en disant :

« Je n’ai pas cherché plus loin que ton véritable prénom. J’ai toujours pensé que nous nous retrouverions un jour ou l’autre… Connaître chaque secret d’une personne avant même de connaître la personne en question ne présente aucun intérêt, sauf si celle-ci représente un quelconque danger pour soi ou ce que l’on a construit… Et je ne pense pas que tu sois dangereuse, Daenerys… Du moins, pas pour moi. »

Bien sûr, il avait été tenté. Connaître son prénom et son nom n’avait été qu’une première étape… Et cela n’avait fait qu’éveiller sa curiosité. Il aurait voulu tout savoir d’elle. Connaître son passé, sa famille, ses aspirations, ses rêves… Mais il s’était retenu. Il avait pensé au challenge que cela représenterait de faire sa connaissance, au plaisir qu’il ressentirait lorsqu’elle lui parlerait de son histoire car c’était ce qu’elle désirait. Cela l’avait aidé à gérer sa curiosité.

Mais à présent… A présent, elle était à lui.

Dangereuse, elle l’était, à sa manière. Mais il restait de loin le plus dangereux des deux.

Il frissonna lorsqu’elle réagit à ses directives en prononçant son prénom. Bon sang. Il sonnait d’une manière si sensuelle et mystérieuse, prononcé par de si jolies lèvres… Elle mordit sa lèvre inférieure, visiblement incertaine, voire même surprise de s’être laissée aller à dire son prénom à haute voix. Il aurait voulu qu’elle recommence, encore et encore… et qu’elle arrête de maltraiter ainsi ses lèvres. Il en aurait bien pris soin…

« Ce qui veut dire que je ne peux pas vous appeler par ce prénom en public, seulement quand on est seul?
-Exact. Je serai particulièrement… intransigeant là-dessus. »

Cette fois-ci, la menace d’en sa voix n’avait rien d’un jeu. Bien sûr, il y avait intransigeant et « intransigeant » tel qu’il le laissait entendre… Il ne l’aurait pas violentée. Ce n’était vraiment pas son genre. Lui, frapper une femme ? Non, il en était incapable. Néanmoins, il trouverait un moyen bien plus pervers de lui faire regretter une telle parole.

Lorsqu’il posa sa main juste à côté de sa tête, elle sembla soudainement prise de panique. Yeux baissés, tremblements, mimiques qu’il identifiait comme nerveuses… Il ne l’avait jamais vue dans un tel état. Cela lui fit légèrement froncer les sourcils. Pourquoi paniquait-elle autant ? Lui inspirait-il donc tant de peur ?

Il nota sa réaction dans un coin de sa tête et se promis d’y réfléchir plus tard. Cela cachait quelque chose…

Mais déjà elle répondait à sa provocation. Combattive. Tout simplement divine.


« Rebelle....je ne le suis pas, enfin...si le fait de refuser de faire certaines choses qu'on trouve inadmissible, et de ne pas faire des choses contre mon gré. Soit, je le suis et je ne m'en cache pas. Mais c'est une question plus ou moins, hum...excusez moi, idiote si j'ose dire, sinon je ne serai pas dans cette situation, avec vous ! Et finalement, vous allez "essayer" de me soumettre ?»


Outch ! Espérait-elle vraiment s’attaquer à sa fierté ainsi ? La remarque était plutôt pertinente, il devait l’avouer, et il se retint de dire que nulle question n’était stupide. Il n’était pas l’heure de philosopher…

Courageuse. Ou inconsciente… Téméraire peut-être ? Provocatrice.
Avouer ainsi à un dompteur son statut de rebelle et presque s’en vanter… Elle n’avait pas froid aux yeux. A nouveau, sa curiosité fut piquée. Quel genre d’actes son ancien propriétaire avait bien pu exiger d’elle ? Il ne l’imaginait pas se rebeller car il lui avait demandé de sortir la poubelle… Alors pourquoi ?

Mais déjà elle enchainait en répondant à sa provocation, cette fois-ci en haussant le ton, visiblement plus énervée et en confiance.

« Vous devriez lui poser la question si cela semble autant vous intéresser s'il se soit lassé par mon comportement quel qui soit, mais ne comptez pas sur moi pour vous répondre ! Je ne veux pas parler de lui ! »


Il avait apparemment touché la corde sensible…
Elle le repoussa soudainement, s’échappant de son emprise. Calme, toujours amusé, il se retourna, l’observant se diriger d’un pas fébrile vers la chaise qui trônait au milieu de la salle. Il l’avait rendue furieuse. Quelque part, il se réjouissait d’avoir pu provoquer chez elle une telle réaction, même si cela n’avait fait qu’augmenter sa curiosité…

Sa colère la rendait si désirable…

Elle resta immobile un moment, dos à lui, le laissant contempler sa silhouette à loisir. Elle se calmait peu à peu. Il attendit patiemment qu’elle se retourne, gardant le silence. Elle finit par lui faire face de nouveau, apaisée. Mais quelque chose avait changé. Son regard… La lueur de défi dans ses yeux semblait avoir disparue, laissant place à une étincelle plus sombre, mystérieuse.

Bon sang. Si elle jouait avec lui en gardant cet air énigmatique, il ne répondait plus de rien.

La curiosité à vif, il scruta son regard, cherchant des réponses, un indice, fasciné. Dans ces moments-là, il laissait le contrôle de la situation lui échapper. Perdre le contrôle n’était pas quelque chose dont il avait l’habitude. Non, il aimait contrôler, tout contrôler. Mais elle semblait hors d’atteinte, intouchable.

Le contrôle de la situation lui échappait. Et il n’aurait su dire s’il appréciait cela ou non… Car avec elle, il pouvait s’attendre à tout, elle trouverait toujours le moyen de le surprendre. Peut-être était-ce cela qu’il aimait tant chez elle.

Incontrôlable. Imprévisible. Indomptable.

Elle était une fière amazone, libre de penser, de la surprendre, d’agir… Mais il restait le maître.

Il l’observa s’approcher de lui. Sa démarche lente, gracieuse, son regard envoutant et mystérieux ancré dans le sien… Il attendit, patient, curieux. Et à sa plus grande surprise, elle ne s’arrêta qu’à quelques centimètres de lui… Si près qu’il parvenait à distinguer chaque nuance de couleur de ses iris. Son souffla, s’égarait sur la peau de son visage.

Et sa voix, douce, trop douce, susurra :

« On devient esclave d'un autre à cause de nombreuses raisons, des dettes, du chantage, l'amour et autres...Je n'ai pas eu le choix. C'est un sacrifice que j'ai fait mais je ne veux pas être une victime. Je suis devenue une esclave pour plusieurs raisons en réalité, mais la plus importante, c'est que je l'ai fait pour une personne ...»


Dettes, chantage, amour… Sacrifice, victime. Une seule personne.

Devait-il lire entre les lignes ? Lui proposait-elle un nouveau jeu ? Des énigmes cachant la vérité… Intéressant. Très intéressant.

Elle voulait jouer… Très bien. Il allait jouer.

Il sourit, amusé, et s’approcha encore plus d’elle, flirtant avec les limites de l’indécence. Dire que quelques minutes plutôt, elle fuyait sa proximité alors qu’à présent, elle en était instigatrice… Surement était-ce inconscient, car elle n’avait pas la graine d’une manipulatrice mais… Son attitude le déstabilisait. Elle était si contradictoire dans ses actions et ses pensées, si contrastée…

Elle désirait jouer. Mais était-elle vraiment prête pour ce jeu dangereux qu’ils entamaient ?

« Dois-je donc comprendre que tu es devenue Humaine pour sauver cette personne ? Noble sens du sacrifice… » apprécia-t-il ironiquement.

Il avait du mal à croire que l’on puisse sacrifier sa liberté pour une autre personne. Peut-être était-il trop égoïste ? Lui-même n’aurait pu consentir à abandonner son indépendance. Sauf… Pour sa famille.
Il haussa un sourcil.

« L’as-tu fait pour un membre de ta famille ? Ta mère ? Ton père ? Ta sœur ? Ton frère ? »

Oui, il était curieux. Et accepter de jouer à ce petit jeu lui permettrait surement d’assouvir un peu sa curiosité dévorante. Elle l’intriguait tant…

La dévisageant, il s’attarda un instant sur ses lèvres et il ne put résister à l’envie de s’en approcher un peu plus. Ses mains se posèrent sur ses épaules pour l’empêcher de s’enfuir.

Ainsi étaient les règles du jeu.

Il murmura lentement, d’un ton polaire qui contrastait avec le feu qui lui dévorait les entrailles, replongeant son regard dans le sien :

« … ou bien pour un… amant ? »

Et il s’éloigna soudainement, un sourire dangereux aux lèvres. Il voulait jouer.

Jouer encore un peu avant que les choses sérieuses ne commencent.

Il avait le temps. Tout le temps qu’il voulait. Cette salle était faite pour lui après tout… Mais il ne serait pas capable de supporter l’état mental dans lequel sa simple présence le mettait indéfiniment et il finirait par craquer, il le savait.

Il avait prévu de l’acheter tout de suite après qu’ils aient quitté cette salle. Il la ramènerait chez lui, son vrai chez lui et non la suite luxueuse dans laquelle il avait dû séjourner la nuit dernière. Ce plan lui convenait parfaitement. Et il attendait impatiemment la réaction de la jeune femme lorsqu’il lui apprendrait qu’elle lui appartenait…

Mais pour l’instant…
Pour l’instant, elle était Daenerys et non son Humaine. Et il était Lucius, et non Alessandro.
Et ils jouaient…

Tournant autour d’elle d’un pas calme, la démarche calculée, il la scrutait, cherchant une faille, un indice, une réponse….

Une fois derrière elle, il se rapprocha à nouveau soudainement, frôlant son dos de son torse. Il hésita un instant à poser ses mains sur ses hanches pour asseoir sa domination et lui montrer qui était le maitre du jeu. Mais il ne le fit. Il voulait attendre… Attendre de pouvoir la toucher lorsqu’elle le désirerait vraiment.

Parfois, le propre contrôle qu’il avait sur son désir le surprenait. Mais cela le rassurait de voir qu’il exerçait toujours un certain contrôle sur quelque chose dans cette salle…

« Tu as sacrifié ta liberté, tes principes, pour cette personne… Quel gâchis… » minauda-t-il sans le penser vraiment.

Dans un certain sens, c’était du gâchis. Elle semblait être une jeune femme brillante, promise à un avenir plein de bonheur et de réussite. Mais d’un autre côté, il était satisfait du fait qu’elle soit à présent entre ses mains.

« Dis-moi Daenerys… susurra-t-il à son oreille en appréciant le goût de son prénom si particulier sur sa langue. Jusqu’où serais-tu capable d’aller pour sauver cette personne si chère à ton cœur ? »

A nouveau, ses lèvres s’étirèrent en un sourire dangereux alors qu’il s’éloignait encore d’elle, reprenant sa marche autour de sa silhouette immobile.

Le sous-entendu était clair.

Il s’arrêta en face d’elle, à environ deux mètres, et haussa un sourcil interrogateur, attendant sa réponse en observant ses réactions.

« As-tu seulement pensé à ce qui pourrait arriver si… tu ne te conduisais pas bien ? »

Oh, il entrait dans le vif du sujet. Le jeu venait de prendre une toute autre tournure, passant d’une simple provocation à quelque chose de bien plus complexe…

Et il s’en délectait.



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Daenerys S. Mickealson
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MessageSujet: Re: Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] EmptyJeu 10 Oct - 22:04

Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] 2i7a7nt
Soumets moi si tu peux...

Lucius & Daenerys

Son charme trouble opérait déjà sur elle comme la première fois de leur rencontre. Il lui brouillait les idées. Voilà, elle était perdue. Rien de bon, elle en avait la certitude et elle voulait tellement retrouver la paix. La paix? Alors que la seule présence de Lucius constituait pour elle une provocation et plus encore. Daenerys entendit un cri intérieur jaillir du plus profond de son être : Je hais les hommes ! Je les hais, je les hais ! Et pourtant...comment lui résister? Elle le fixa avec son air hautain. Se moquait-il d'elle? Était ce bien une lueur malicieuse qu'elle voyait briller au fond de ses yeux? Ce demi-sourire qui flottait sur ses lèvres affolantes et sensuelles aurait suffit à mettre à feu aux vêtements qui la cachait de ses yeux trop intenses, sans parler de ses sens. Elle s'humecta à nouveau ses lèvres. Elle se rappelait de sa première rencontre avec Lucius, où elle avait capté la promesse de plaisir dans son regard tandis qu'il l'avait dévisagé. Cette lueur lui avait fait terriblement peur et une petite voix, sa conscience, lui avait soufflé à la surface de son esprit:" Tu sais ce qu'il est, un coureur de jupons invétéré. Ne t'inflige pas ça. Ne te conduis pas comme une idiote, Daenerys. Il va te briser." Et une autre voix plus venimeuse: "Tu le désires de tout ton être, mais tu ne mérites pas le bonheur Dany."

Pourtant, elle n'avait pas pu se défaire de ce malaise qu'elle avait ressenti lorsqu'elle l'avait repoussé en lui adressant des paroles plus ou moins blessantes, que peut être, il ne méritait pas ça. Elle gardait la pénible impression de s'être montrée injuste envers lui, alors qu'il n'y avait eu aucune raison qui justifiait son animosité  à son égard. En fait si, il était un homme, et elle s'en méfiait comme la peste. En même temps, c'est tout à fait compréhensible en connaissant son douloureux passé et elle avait aperçue cette lueur de promesse, et de désir dans son regard. Ce regard dévastateur l'avait percée à jour, une décharge de désir l'avait envahie alors qu'elle n'avait jamais connue ça avant de le rencontrer. Et cela, elle en avait eu peur. En réalité, elle avait peur d'elle-même en premier lieu, en plus du fait qu'elle était effrayée par le contact physique avec la gente masculine. Elle l'avait désirée à la seconde même, d'un simple regard a suffit à l'émouvoir comme jamais. Elle l'avait désiré et elle le désirait toujours. Elle n'avait jamais cessé de penser à lui, et elle le détestait, rien pour ça. Il la rendait faible, et elle n'aimait pas sentir cette impression qui grandissait lentement mais surement dans tout son être. Plongeant son regard au fond du regard sombre et intense de Lucius, elle remarqua toujours la même lueur de promesse, et de désir. Ses jambes avaient du mal à la soutenir mais elle s'y efforça. Elle devait tenir bon, et ne pas flancher sous son regard. Il ne semblait pas réagir sous ses paroles venimeuses et pourtant, il avait sourit avec amusement et quand elle lui demanda si il savait autre chose sur elle, il lui répondit négativement en silence d'un mouvement de tête avant qu'il lui murmure:


« Je n’ai pas cherché plus loin que ton véritable prénom. J’ai toujours pensé que nous nous retrouverions un jour ou l’autre… Connaître chaque secret d’une personne avant même de connaître la personne en question ne présente aucun intérêt, sauf si celle-ci représente un quelconque danger pour soi ou ce que l’on a construit… Et je ne pense pas que tu sois dangereuse, Daenerys… Du moins, pas pour moi. »

Ainsi, se dit-elle avec soulagement, il ne savait rien d'autre sur elle mais son soulagement fut brièvement éphémère, car Human For sale avait un dossier sur elle mais ils n'avaient pas les informations approfondies sur elle. Il avait toujours pensé la revoir un jour et bien enfouie en elle, elle l'avait espéré tout en se l'interdisant. Cela ne rimait à rien. En tout cas, elle n'avait jamais pensé qu'elle se retrouverait dans cette fâcheuse position. Il la dominait, et elle n'aimait pas ça. Elle n'aimait pas se sentir inférieur.

« Je n'ai aucun secret qui pourrait vous intéresser de toute façon. Je ne suis pas dangereuse pour vous mais "normalement" vous l'êtes pour moi, après tout, je suis une Humaine, et vous, un dompteur. Tout esclave sensé devrait avoir peur... »

Et elle, elle n'était pas sensée. Elle avait peur de lui, mais pas de sa position de dompteur mais en tant qu'homme car il avait le pouvoir de la faire réagir comme elle ne le devrait pas pour sa santé mentale. Elle le désirait. Voilà, le désir est la cause de sa peur et du fait qu'elle sentait qu'il désirait la toucher. Cette simple pensée la fait frémir de terreur mais...de désir également. Elle était complétement perdue, il la rendait dingue, vraiment dingue.

Elle le vit frissonner quand elle avait murmuré son prénom.

« Exact. Je serai particulièrement… intransigeant là-dessus. »

Cette voix menaçante la fit frémir, mais elle garda son regard plongé dans le sien. Notant bien l'avertissement, elle osa lui poser la question:

« Pourquoi ? »

Malgré elle, elle ne put s'empêcher d'être curieuse. Tout ce qui concernait cet homme la rendait curieuse. C'est à ce moment là qu'il posa sa main sur le mur près de sa tête.

Par la suite, tout se déroula rapidement comme dans un film. Il la provoqua, la chercha, et il la trouva. Quand il lui posa des questions concernant son ancien maître, elle avait sentit la colère l'envahir. Parler de cet être infâme était la goutte d'eau pour déborder le vase. Il avait touché une corde sensible. Elle lui répondit avec rage en le repoussant pour se libérer de son emprise et lui tourna le dos avant de lui refaire face d'un air calme. Elle s'était approchée de lui, si proche de lui,  sans qu'elle se rende compte mais quand il s'approcha d'elle un peu, elle se raidit. Elle avait envie de reculer mais elle s'efforça de ne pas bouger. Les battements de son cœur commençaient à s'affoler plus vite.

« Dois-je donc comprendre que tu es devenue Humaine pour sauver cette personne ? Noble sens du sacrifice… »

Elle plissa légèrement des yeux en entendant le ton ironique. Elle ne réagit pas. Son regard était plongé dans le sien, et ne le quitta pas du regard.

« L’as-tu fait pour un membre de ta famille ? Ta mère ? Ton père ? Ta sœur ? Ton frère ? »

Elle ne lui répondit pas, et elle ne bougea pas, même pas un cil. Son père...elle ne l'avait jamais connu. Elle était dans cette fâcheuse situation à cause de sa mère, avec sa dépendance de la drogue, l'alcool et des hommes. C'était une histoire de dettes, de telles sommes qu'elle n'aurait pas pu rembourser. Un homme dangereux de la mafia était venue la voir pour lui demander des comptes, et avait menaçait la vie de son frère. Il était si innocent, et il était son frère. Elle ferma les paupières un instant avant de les rouvrir. Sous le regard de Lucius, une lueur douloureusement s'alluma dans le regard de la jeune femme avant de disparaître, laissant la place à un regard impassible. Elle haussa des épaules.

« Quelle importance...»

Soudain, elle sentit ses mains se poser fermement sur ses épaules et elle sursauta. Elle se raidit complétement sous ses mains. Elle manqua de respirer tandis qu'il pencha la tête vers elle pour lui murmurer avant de la libérer de son emprise, reculant avec un sourire dangereux aux lèvres.

« … ou bien pour un… amant ? »

Elle écarquilla des yeux, avant de secouer la tête d'un air méprisant avant de reprendre une expression impassible. Il avait envie de jouer, mais pas elle. Il cherchait à savoir des informations sur elle et elle n'aimait pas ça.  Le corps complètement figée et crispée, elle regarda droit devant elle tandis qu'elle sentait le regard brûlant de Lucius se promener sur son corps alors qu'il tournait lentement autour d'elle. Elle se mordit à nouveau la lèvre, et déglutit avec difficulté.

Elle ferma les yeux en le sentant s'arrêter derrière elle, alors qu'il venait de frôler son dos de son torse, elle se raidit encore plus, s'attendant qu'il pose ses mains sur elle mais il ne le fit pas. Quelque peu étonnée, alors qu'elle sentait qu'il le désirait. Les battements de son cœur s'accélèrent dans sa poitrine. Une brusque chaleur fusa au creux de son ventre. Elle ferma les yeux tandis que le souffle chaud caressait sa peau dans son cou, au creux de son oreille. Elle fit de son mieux pour ne pas perdre pied. Elle arrêta de respirer, coupant sa respiration avant d'inspirer profondément.

« Tu as sacrifié ta liberté, tes principes, pour cette personne… Quel gâchis… »

Elle avait du mal à parvenir à ne rien ressentir à l'approche de Lucius. Elle avait du mal à se comporter  de façon froide et hautaine envers lui. Elle devait se ressaisir bon sang! Elle se redressa, bien déterminée à ne pas montrer impressionnée. Lucius commençait à faire tournoyer le monde autour d'elle comme dans un trou noir avec sa voix envoûtante qui la faisait douter d'elle-même.

« Dis-moi Daenerys…
Elle ferma les yeux en l'entendant susurrer son prénom, frissonnant entièrement. Rien que l'écouter prononcer son prénom lui faisait un tel effet.
Jusqu’où serais-tu capable d’aller pour sauver cette personne si chère à ton cœur ? »

Elle serra les poings avant de nouer ses bras devant elle, tout contre sa poitrine.Le sous-entendu était clair. Elle se raidit encore plus, et la colère grandissait en elle tandis qu'il se détacha d'elle, la contourna pour finir de se placer devant elle. Elle avait le regard figé droit devant elle avant de prendre son temps pour le glisser sur le torse de Lucius et de le remonter lentement jusqu'à son visage, et pour finir, elle rencontra son regard. Elle le vit hausser un sourcil interrogateur. Il attendait qu'elle lui réponde. Elle était immobile, d'une apparence calme, mais tout son être grondait et les lueurs de son regard s'enflammaient.

En attendant, il lui posa une autre question.

« As-tu seulement pensé à ce qui pourrait arriver si… tu ne te conduisais pas bien ? »

On devinait chez elle que le calme n'était qu'une simple apparence. Elle n'avait qu'une envie, c'est de laisser la colère la guider, la contrôler, et la laisser s'abattre sans pitié sur Lucius.

« Je ne suis pas capable de tout, loin de là, j'ai des principes...Je n'ai pas eu le choix, j'ai accepté contre mon gré de devenir une Humaine. J'en suis une , ma personne appartient à Human For Sale, mais mon cœur, mon âme même si on me dit le contraire, n'appartiennent à personne à part moi. Bien qu'on peut posséder un corps, l'esprit, l'âme et le cœur ne peuvent être offert que librement.  Alors, jamais, je ne me conduirai comme une catin pour la vie d'une personne, qu'importe qui elle est. J'ai peut être sacrifié ma vie, ma liberté, je n'avais pas le choix mais je préférais mourir que de me vendre de cette façon. Cela répond à votre odieuse question? »

Elle haussa un sourcil ironique, le scrutant du regard pour remarquer sa réaction.

« J'y ai pensé oui...»

Murmura t-elle d'une voix presque absente, d'une humeur sombre. Elle détourna son regard du sien, et son visage également. Ses yeux d'un air toujours absent glissait sur la fenêtre, apercevant deux oiseaux qui volaient dans le ciel. Elle les observa, désireuse de s'envoler comme eux, loin, très loin. Elle enviait leur liberté. Le silence planait dans la grande pièce avant qu'un léger soupire vienne le rompre. Elle serra un peu plus ses bras, toute frissonnante, éprouvant un froid l'envahir. Elle reposa son attention sur Lucius sans bouger, le dévisageant et plongea son regard dans le sien.

« Faites ce que vous avez à faire, et laissez moi tranquille...»
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Lucius A. Lovatu
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MessageSujet: Re: Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] EmptySam 12 Oct - 23:31

Daenerys ∞ Lucius


« Je n'ai aucun secret qui pourrait vous intéresser de toute façon. Je ne suis pas dangereuse pour vous mais "normalement" vous l'êtes pour moi, après tout, je suis une Humaine, et vous, un dompteur. Tout esclave sensé devrait avoir peur... »

Bon sang. Elle n’avait vraiment aucune idée de l’effet qu’elle lui faisait, n’est-ce pas ? Elle était au contraire un véritable secret pour lui. Une énigme indéchiffrable, qu’il se ferait un plaisir de comprendre…
Elle finit par lui demander pourquoi il voulait qu’elle l’appelle Alessandro lorsqu’ils ne seraient plus seuls. Un léger rire lui échappa. Curieuse avec ça ? Ou bien se renseignait-elle juste sur lui ?

« Peut-être qu’un jour, tu le sauras… »

Oui, il désirait conserver un peu de mystère autour de lui. Ses activités étaient constamment épiées, ses gestes étudiés et photographiés. Bien sûr, les informations colportées par les journalistes avaient une part de vérité… Mais celle-ci était tellement infime que cela en devenait risible. Cependant, cela ne les empêchait pas de s’introduire dans sa vie et d’espionner la moindre de ses sorties, de ses paroles…

Les paroles s’enchainèrent, les rapprochements, les regards… Le jeu.

Il put la sentir se raidir alors qu’il s’approchait un peu plus d’elle. Pourquoi redoutait-elle tant les contacts et tout particulièrement son approche ? Il ne l’avait même pas effleurée…Même s’il en mourait littéralement d’envie. Mais sa réaction l’intriguait.
Il la cherchait encore, pour en savoir toujours plus, s’approchant pour ensuite se reculer, plongeant son regard dans le sien pour ne pas manquer la moindre de ses émotions. Il voulait la déstabiliser, la pousser à parler, à se révéler… Rien qu’un peu. Un tout petit peu.

Elle ne réagit pas à ses différentes propositions, accentuant sa curiosité. Mais son regard se cacha un instant derrière ses paupières alors qu’il mentionnait son frère. Avait-il deviné ? Ses yeux s’allumèrent d’une lueur étrange, qui le mit presque mal à l’aise, puis s’éteignirent soudainement. Elle haussa les épaules, comme indifférente.

« Quelle importance… »

Il tiqua. Pour lui, tout ce qui la concernait avait de l’importance. Et il ne pouvait s’empêcher d’être curieux à propos de la personne qui avait pu la pousser à abandonner sa liberté. Quelque part, la voir réagir de manière aussi détachée… Cela l’agaçait. Avait-elle donc si peu de considérations pour ce qu’elle était ?
Ses mains se posèrent sur les épaules de la jeune femme alors qu’il s’approchait encore plus d’elle. Il la sentit sursauter, tendue comme un arc. La mention d’un possible « amant » sembla la surprendre, alors qu’il s’éloignait d’elle brusquement. Puis son visage prit un air méprisant avant de redevenir impassible. Il pouvait donc éliminé la piste de l’amoureux avec certitude. Quelque part, cela l’aurait déçu se savoir qu’elle avait abandonné l’un des plus beaux cadeaux faits à l’être humain juste pour un homme qui n’aurait guère été à la hauteur de ce sacrifice.

Il était donc satisfait de sa réaction. Elle ne semblait d’ailleurs pas favorable l’idée de partager une relation intime avec un homme… A moins que sa réaction traduisait plus une certaine indignation ? Comment avait-il osé prétendre qu’elle avait sacrifié sa liberté pour un autre homme ?
Il se mit à tourner autour d’elle, scrutant sa silhouette. Il pouvait sentir sa tension sans mal. Cela lui donnait envie de lui intimer de se détendre un peu, de lui murmurer qu’il ne lui ferait aucun mal physique, de masser ses épaules tendues par le stress… Mais il devait se contrôler. Il pouvait jouer. Mais il devait se contenter de toucher avec yeux… Bon sang, cela pouvait être si frustrant par moment !

Il se rapprocha à nouveau d’elle, continuant sur la lancée, avant de s’écarter de nouveau pour se planter devant elle, analysant chacune de ses réactions. Comment allait-elle faire face à cette nouvelle provocation, pleine de sous-entendus ?

Elle serra les poings, croisant ensuite ses bras sur sa poitrine. Comme si elle désirait se soustraire à son regard… Pourtant, elle le chercha et finit par la trouver. Il prenait toujours autant de plaisir à contempler ses iris énigmatiques. A ce moment précis, il croyait y distinguer une flamme de détermination. Qu’il aimait ce regard qui s’enflammait soudainement… Il disait tant de choses sur elle alors que son attitude affirmait le contraire. C’était juste… fascinant.

Il lui posa une seconde question, un peu plus retorse, il devait l’avouer. Il voulait la pousser dans ses retranchements, la tester. Et elle réagit finalement, son regard flambant une fois de plus alors qu’il sentait la tension dans l’air augmenter en plus. Elle était tout simplement divine dans sa colère contenue… Il ne désirait qu’une chose : qu’elle se laisse enfin aller devant lui.

« Je ne suis pas capable de tout, loin de là, j'ai des principes...Je n'ai pas eu le choix, j'ai accepté contre mon gré de devenir une Humaine. J'en suis une , ma personne appartient à Human For Sale, mais mon cœur, mon âme même si on me dit le contraire, n'appartiennent à personne à part moi. Bien qu'on peut posséder un corps, l'esprit, l'âme et le cœur ne peuvent être offert que librement. Alors, jamais, je ne me conduirai comme une catin pour la vie d'une personne, qu'importe qui elle est. J'ai peut être sacrifié ma vie, ma liberté, je n'avais pas le choix mais je préférais mourir que de me vendre de cette façon. Cela répond à votre odieuse question? »

Elle avait donc une opinion très arrêtée sur la question… et n’hésitait pas à revendiquer la propriété de son cœur et de son âme. Effectivement, son corps ne lui appartenait plus vraiment… Elle allait devenir sienne. Mais ce n’était pas que son corps qu’il désirait, il la voulait entièrement. Corps, cœur et âme, sans distinction.

Il lui apparut donc clairement qu’elle s’était sacrifiée, qu’elle n’avait pas eu le choix, comme elle l’expliquait. Mais sa fierté et sa dignité n’en demeuraient pas moins intacte… L’entendre affirmer une telle chose le ravissait. Elle n’en était que plus désirable à ses yeux. Néanmoins, le terme « catin » le fit frémir. Elle avait donc saisi le sous-entendu… Mais sa question rhétorique le laissait penser qu’elle le croyait capable d’exiger d’elle une telle chose. Cette pensée le révulsait. Jamais il ne ferait une telle chose. Jamais.

Mais il ne répondit pas à la légère provocation, se contentant de lui sourire d’un air entendu. Elle n’allait pas le faire craquer de cette façon. Il avait bien trop de self-control pour se mettre en colère pour ça. Après tout, il parvenait bien à lui résister pour le moment, alors comment ne pourrait-il pas ignorer ses quelques paroles pleines de venin ?

Son visage prit un air soudainement plus sombre alors qu’elle confirmait ses précédentes paroles. Elle détourna soudainement les yeux, semblant un instant se perdre dans un monde lointain, qui n’appartenait qu’à elle. Le brun aurait tant voulu connaître ses pensées à ce moment précis, pouvoir accéder à ce monde inaccessible dont elle était l’unique maîtresse.
Le sourire de Lucius se fana légèrement. Il n’espérait même pas susciter chez elle une telle émotion. Le silence s’installa, chargé d’une certaine tension, mais aussi de mélancolie. Elle soupira finalement, en reportant son attention sur lui. Elle semblait si lasse à présent…

« Faites ce que vous avez à faire, et laissez moi tranquille...»

Son regard heurta le sien.
Il esquissa un sourire dangereux. Elle ne savait pas ce qu’elle lui proposait, ce que ses paroles laissaient sous-entendre… Il voulait juste la pousser un peu plus loin. Voir jusqu’où elle serait capable de poursuivre ce jeu dangereux. Enfin, à présent, il n’avait plus vraiment l’impression qu’ils jouaient.

« Je ne vais pas te laisser tranquille… » assena-t-il sans détours.

Puis il s’avança soudainement vers elle, la dominant de toute sa hauteur. Ëtre si proche d’elle n’avait vraiment pas un bon impact sur son mental. Elle lui faisait perdre son précieux contrôle, celui qu’il s’efforçait de garder en toutes circonstances… Mais il estimait avoir suffisamment patienté. Il voulait mettre les choses au clair.

Il posa deux doigts son menton avec douceur, le relevant avec autorité pour qu’il puisse capter son regard. Elle était si petite face à lui… Il finit par se pencher lentement, ses yeux voyageant des iris de la jeune femme à ses lèvres tentatrices. Le désir était si fort, si puissant. D’une intensité qu’il avait rarement connue. Il s’arrêta à quelque centimètres de la bouche de l’Humaine, le regard de nouveau plongé dans le sien.

« … car tu m’appartiens, Daenerys. »

Un instant, il fut tenté de l’embrasser fougueusement, là, maintenant. Ravir ses lèvres pures, lui faire connaître l’extase dans ses bras, l’amener au Septième Ciel… Mais il s’exhorta à la patience en se détachant à nouveau brusquement d’elle. Il désirait faire les choses bien. Il voulait lire l’envie dans ses prunelles, deviner l’impatience dans ses gestes, sentir sa peau s’enflammer à son contact. Et il ne lui ferait pas l’affront de lui offrir une telle félicité dans un endroit aussi trivial et exposé que cette salle blanche. L’intimité d’une chambre conviendrait bien mieux…

Il devait arrêter d’y penser. Ce n’était définitivement pas bon pour lui. Alors il observa sa réaction, impatient de savoir ce qu’une telle annonce produirait sur elle.

Puis se remit à marcher, lui tournant à nouveau autour.

« Tu apprendras que ma technique de domptage -si l'on peut la nommer ainsi- est assez… particulière. Je pense –et à juste titre- que les Humains, et notamment les rebelles, ont une idée assez arrêtée de ce que sont les dompteurs. Certains privilégient la violence, la traque… Et d’autres se montrent bien plus… subtils. » termina-t-il en s’arrêtant derrière elle.

Il ménagea un léger silence avant de reprendre.

« Je ne compte de te « laisser tranquille », comme tu le dis si bien, pas plus que je ne te frapperai. La violence est loin d’être la solution qui convient à une si délicieuse créature. » souffla-t-il à son oreille.

Un sourire satisfait fleurit sur ses lèvres.

« Tu es trop fière, trop indépendante, pour que cela ait un quelconque impact sur toi. Bien sûr, je pourrais te briser – j’en ai les moyens- mais… Quel intérêt y a-t-il à faire une telle chose quand je sais que grâce à cette personne que tu désires tant protéger, je te tiens dans la paume de main ? Avant de te rebeller, tu aurais dû penser un peu plus aux conséquences de tes actes, Daenerys. »

Enoncer si clairement le contrôle qu’il avait sur elle était dangereux. Mais il aimait flirter avec ses limites. Le danger avait quelque chose d’infiniment attrayant en la présence de la jeune femme.

Il finit par se reculer de nouveau, attendant qu’elle se retourne. Impatient. Fasciné.



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Daenerys S. Mickealson
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MessageSujet: Re: Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] EmptyLun 21 Oct - 16:51

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Soumets moi si tu peux...

Lucius & Daenerys

« Peut-être qu’un jour, tu le sauras… »

Daenerys fronça légèrement des sourcils. Peut-être un jour, disait-il. Faisait-il exprès de ne pas lui répondre à une simple question? Pour une fois que la curiosité l'avait guidée à lui poser la question, il refusait de lui répondre. Comme si il voulait préserver un côté mystérieux, exprès pour lui donner envie de le découvrir, et plus encore. Que savait-elle exactement sur lui? Peu de choses, mais assez mais savoir qu'il était un véritable bourreau des cœurs, et ne pas en douter surtout. Comme tous les autres hommes. Était ce vraiment important de le savoir? Menteuse...Daenerys ne voulait peut-être pas se l'avouer mais elle devinait que cet homme était différents des autres. Elle haussa des épaules brièvement, dans un geste presque infime. Il la fixait. Droit dans les yeux...Elle sentit les battements de son cœur s'accélérer, s'affoler comme jamais. Il dégageait une incroyable puissance mâle et son magnétisme semblait faire partie de lui, tout son charme ténébreux, dangereux et son regard sombre.

Comme dans un film, les paroles s’enchainèrent, les rapprochements, les regards, les indignations, la méfiance, ainsi que le venin des paroles de la jeune femme. Et sans oublier le jeu, mais l'homme était le seul à jouer désormais. L'esclave préféra reculer, se protéger, et le fuir. Oui, elle voulait le fuir. Il était trop dangereux pour elle. Son charme l'était et le fait qu'elle le désire, ne fait qu'augmenter son envie de prendre ses jambes à son cou, et s'enfuir loin.

Son visage prit un air soudainement plus sombre sous le regard de la jeune femme. L'esprit embrumé, Daenerys n'entendait plus rien. Elle ne voyait qu'une chose: L'homme à la carrure imposante qui se trouvait devant elle et dont dégageaient un incroyable  charisme, ainsi qu'une assurance sans bornes. Elle essaya d'échapper à son emprise hypnotique. Seigneur, que lui arrivait-il? Si elle s'écoutait maintenant, elle prendrait ses jambes à son cou et fui le plus loin possible de cet homme au magnétisme puissant. Sa première rencontre avec Lucius, elle avait ressentie la même. Qu'avait-il cet homme pour lui faire ressentir de telles émotions? De toute évidence, elle était attirée par lui. C'était une impression à la fois terrifiante, humiliante mais en même temps excitant. C'était bien la première fois qu'un homme la troublait à ce point. C'était là, le danger.

« Je ne vais pas te laisser tranquille… »

Il s'approcha d'elle, avec un sourire dangereux aux lèvres. Aussitôt, dans un réflexe instinctif de protection, elle prit un air vague et distant, s'efforçant de contrôler  tout son être, et résistant à son charme dévastateur qui agissait sur elle comme neige au soleil. En vain. Son esprit était en ébullition. Ses mains tremblaient, ce qui n'allait pas contribuer à s'inspirer confiance, devant son adversaire. Elle s'efforça d'apaiser son tremblement. Peine perdue. Cela eu juste pour effet de lui faire tourner la tête et de l'angoisser davantage. Et si elle s'évanouissait aux pieds du dompteur? Quelle humiliation. Elle devait se reprendre, refusant de céder à la panique. Avec toutes les épreuves qu'elle a vécue durant toute sa vie, elle était forte, et elle n'allait pas laisser un homme la déstabiliser. Que voulait-il dire, dans ces paroles? Il ne voulait pas la laisser tranquille. Qu'est ce qu'il comptait faire? Elle arbora à nouveau  son air distant dans l'espoir de cacher son extrême confusion. Tout ceci devenait ridicule! Comment pouvait-elle se laisser affecter un homme, par cet homme, plus exactement. Décidément, elle devait se reprendre et vite. Il ne pouvait rien se passer entre lui et elle, rien! Jamais, elle n'aurait une liaison, ou une relation avec un homme. Son humeur s'assombrit encore et encore. Quand bien même si elle n'était pas une Humaine et lui, dompteur, elle ne pouvait envisager de relation de tout. Avec aucun homme. L'attirance qu'elle éprouvait pour Lucius n'avait donc aucune importance, se dit-elle sans vraiment y croire. Puisque rien ne pourrait jamais se passer entre eux, inutile de s'appesantir ainsi sur le sujet ! D'ailleurs éprouvait-il quelque chose pour elle? Elle ne savait que penser...Avec son physique de don juan, il devait avoir toutes les femmes à ses pieds. Des femmes plus sophistiquées, plus brillantes, plus belles qu'elle. Elle rencontra à nouveau son regard aux prunelles sombres. Erreur fatale. Elle lut du désir dans ses prunelles, un désir cru et sans fard. Il la déshabillait littéralement des yeux. Elle le dévisagea sans mot dire. La gorge nouée, elle s'efforça en vain de lutter contre la chaleur qui montait en elle...une sensation... délicieuse, et qui se rependait dans ses veines. Chaque fibre de son être lui disait de s'éloigner de cet homme. Il en allait de sa survie. Son cœur battait toujours à la chamade. Lucius lui souriait toujours. Un sourire de prédateur qui la fit frissonner. C'était autre chose que la peur qui la faisait frissonner. Il y avait dans ses yeux et la moue provocante de ses lèvres sensuelles, quelque chose de si terriblement érotique que Daenerys en oublia aussitôt toutes ses bonnes résolutions. Oh! Elle se demandait s'il se doutait de l'effet qu'il produisait sur elle. Peut être avait-il deviné pourquoi elle était si dure avec lui?

Il s'approcha d'elle, encore et encore pour finir tout près d'elle, la dominant de toute sa hauteur. Une sensation vertige la prit soudainement, mais elle se reprit à temps. Elle baissa brièvement les yeux. Il lui faisait perdre son contrôle. Elle se mordit la lèvre inférieur. Sans doute qu'il voulait qu'elle le regarde dans les yeux, car sa main s'approcha de son visage délicat. Elle sentit les battements de son cœur s'affoler à nouveau, mais elle resta figée, les yeux posés sur sa main qui se tendait vers elle. Elle sentit sa gorge devenir sèche tandis qu'elle ferma les yeux, le laissant relever son visage, et le renverser en arrière. Elle rouvrit ses yeux et croisa le regard sombre et intense de Lucius. Il avait pris avec douceur son menton entre ses doigts. Douceur mais avec autorité. Le contact de ses doigts sur sa peau l'avait fait tressaillir mais elle l'avait laissé faire sans sursauter. Le cœur battant, Daenerys resta immobile, prisonnière de son regard. Un regard empli de désir, et une promesse pleine de volupté qu'elle sentit une flamme dévorante s'emparer d'elle. Chaque muscle de son corps était tendu à l'extrême.

La froideur ne masquait plus son visage. Les joues de son visages rosissaient lentement tandis que son regard changea de couleur, devint troublé. Elle entrevit légèrement des lèvres alors qu'il se penchait vers elle, dangereusement, lentement, tel un prédateur. Son regard ne quitta pas celui de Lucius. Ses lèvres étaient toutes proches des siennes, comme si il avait l'intention de l'embrasser. Elle sentit son souffle chaud caresser son visage, elle déglutit avec difficulté. Elle resta immobile, incapable de bouger, tellement que son regard était soudé au sien.

« … car tu m’appartiens, Daenerys. »

Elle ne bougea pas d'un cils, sans sourciller, tandis que ces quelques mots l'effleuraient avant de se faire un chemin dans son esprit embrumé. Il se détacha d'elle, recula avant qu'elle prenne conscience de la signification de ces paroles. Elle était figée, fortement troublée, et son visage ne cachait rien de ses émotions, sans se rendre compte de rien. Il ne l'avait pas embrassée alors qu'elle avait vu son désir dans son regard, son envie de l'embrasser. Elle passa sa langue sur ses lèvres, avant de prendre réellement conscience de ce qu'il venait de lui dire. "Tu m'appartiens..." Elle ne réagit pas, comme si elle était dans un rêve et qu'elle allait bientôt se réveiller. Elle était complétement figée, mais lentement, la réalité prenait le dessus, et elle réalisa tout ce qui se passait.

« Non...c'est...c'est impossible...»

Murmura t-elle dans une petite voix, presque dans un souffle, qu'elle n'arrivait pas à reconnaître. Pétrifiée, elle posa son regard sur lui, alors qu'il l'observait. Elle lui appartenait, mon dieu ! Son air décomposé, troublé commençait lentement à disparaître, laissant une expression impassable se dessiner sur son visage, tandis qu'une lueur brillante s'allumait dans son regard. Ce fut comme une douche glacée...Elle lui appartenait, elle avait du mal à y croire.

« Tu apprendras que ma technique de domptage -si l'on peut la nommer ainsi- est assez… particulière. Je pense –et à juste titre- que les Humains, et notamment les rebelles, ont une idée assez arrêtée de ce que sont les dompteurs. Certains privilégient la violence, la traque… Et d’autres se montrent bien plus… subtils. » t

Elle était figée, immobile sur ses jambes presque tremblantes alors qu'il se mit à nouveau à tourner autour d'elle tout en lui parlant d'une voix naturellement comme si il était plaisant de parler de la technique de domptage, la sienne, en réalité.  Elle serra les poings, plantant ses ongles dans les paumes de ses mains, à s'en faire mal, avant de nouer ses bras autour d'elle. Il s'arrêta juste derrière elle, tout en continuant à lui parler au creux de son oreille.

« Je ne compte de te « laisser tranquille », comme tu le dis si bien, pas plus que je ne te frapperai. La violence est loin d’être la solution qui convient à une si délicieuse créature. »

Le sang lui battait les tempes. Il était si proche...Elle sentait son souffle effleurer son oreille, son cou, balayant quelques mèches de sa crinière sombre. Elle se sentit alors gagnée par un étrange engourdissement. Elle ferma les yeux, s'apercevant qu'elle avait coupé sa respiration, et elle inspira profondément avant de s'efforcer de respirer normalement. Chose difficile alors qu'il était tout proche d'elle, prêt à la toucher. Elle déglutit avec difficulté. Elle essaya d'enregistrer, non sans difficulté, les paroles qu'il lui murmurait. Il ne comptait pas la laisser tranquille, mais il ne la frappera pas. Délicieuse créature...? Elle fronça des sourcils, en secouant légèrement de la tête, en haussant des yeux au ciel.

« Tu es trop fière, trop indépendante, pour que cela ait un quelconque impact sur toi. Bien sûr, je pourrais te briser – j’en ai les moyens- mais… Quel intérêt y a-t-il à faire une telle chose quand je sais que grâce à cette personne que tu désires tant protéger, je te tiens dans la paume de main ? Avant de te rebeller, tu aurais dû penser un peu plus aux conséquences de tes actes, Daenerys.

Elle se raidit encore plus, baissant la tête légèrement en avant tandis qu'il se détacha d'elle. Elle serra un peu plus les bras autour d'elle, alors que la colère grandissait en elle.  Lentement, elle lui fit face, le regard sombre, totalement noir. Le fait qu'il la contrôlait l'enrageait. Elle perdait pied. Comment allait-elle survivre sous sa domination?

« Même si vous avez eu l'intention de me frapper, je ne vous laisserai pas faire, jamais. La violence ne fait qu'augmenter la haine et la rébellion, enfin pour certaines personnes et c'est mon cas...Vous n'y gagnerez rien en agissant ainsi...»

Elle plongea son regard dans le sien, sans s'approcher de lui. Le fait qu'il pouvait se servir de son frère pour la faire obéir, la rendre soumise la mettait hors d'elle. Tout son être hurlait mais elle laissa voir qu'une apparence contrôlée, avec des lueurs dangereuses dans son regard.

«Si je me suis rebellée chez mon ancien propriétaire, c'est que je me trouvais incapable de le faire, de lui obéir, de faire ce qu'il me demandait. C'était au dessus de mes forces, malgré l'amour que je porte à cette personne envers qui j'ai sacrifié ma vie, ma liberté. Je ne pouvais pas tout simplement. Vous pensez me contrôler entièrement en vous servant de cette personne, vous avez tort, et c'est mesquin venant de vous...Vous voulez me contrôler, faire de moi votre esclave, votre petit animal de compagnie? Soit, mais vous allez vous en mordre les doigts ... »

Son changement de comportement était vraiment radical. Un moment, elle était troublée, révélant des émotions, et d'un autre moment où elle s'assombrit, devint froide. La rebelle est de retour...

« Qu'est ce que vous voulez de moi à la fin? Pourquoi comptez vous m'acheter, moi en particulier? »

Elle haussa des sourcils, avec une lueur interrogative en plus d'un soupçon sarcasme dans son regard. Elle glissa sa main dans un geste gracieux, dans sa crinière, remettant des mèches rebelles en arrière avant de s'approcher de lui doucement. Sans le quitter du regard, elle s'arrêta devant lui, à deux pas de lui. Ni trop près, ni trop loin. Une lueur provocatrice s'alluma dans son regard, et elle joua à nouveau.

« Vous dites que je vous appartiens, laissez moi rire...Je n'appartiens à personne, sauf si j'en décide autrement. Un bout de papier et une somme d'argent ne suffisent pas. Mon corps vous appartient sans aucun doute, mais l'histoire s'arrête là...Vous pouvez faire de moi ce que vous voulez, mais n'attendez pas de m'avoir entièrement...»

Les mains posées de chaque côté de ses hanches, elle l'observa, attentive à sa réaction, dans une posture de défi. Elle avait le visage levé vers lui. Le regard était toujours dans le sien. Elle oublia sa peur, l'éloignant de tout son être. Avec toute cette histoire, elle avait continué à le vouvoyer et il n'avait rien dit. Peut-être s'en était-il pas aperçue mais elle en doutait. Elle prenait conscience qu'il était désormais son maître, mais à la fois, son dompteur...

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Lucius A. Lovatu
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MessageSujet: Re: Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] EmptyVen 25 Oct - 19:35

Daenerys ∞ Lucius


Il laissa soudainement sous-entendre qu’il ne la laisserait pas tranquille.
Et il était sincère. Il ne comptait pas la laisser lui échapper une nouvelle fois. Non, il avait mis bien trop de temps à le retrouver, sans vraiment être certain d’y parvenir un jour… Donc il ne comptait guère s’arrêter là. La laisser ici, aux mains d’un autre dompteur ? Un homme violent, qui la soumettrait de la pire des manières qui soient, en la brisant ? Certainement pas. Il la voulait. Et il l’aurait.

Elle prit un air indifférent, comme si elle ne se souciait pas de ses paroles. Si seulement elle s’était doutée de la suite… L’indifférence ne lui convenait pas. Il préférait la voir réagir. Il voulait provoquer une réaction chez elle, la peur, la colère, n’importe quoi. Pas cet air distant, qu’elle adoptait surement pour se protéger de lui.
Oh, mais elle n’était pas à l’abri. Ici, il était le prédateur qu’elle devait apprendre à craindre.

Mais ses mains tremblantes la trahissaient. Il sentait la tension dans tout son corps. Elle restait toujours si nerveuse lorsqu’il l’approchait d’un peu trop près, franchissant le périmètre de sécurité qu’elle avait inconsciemment établi. Surement n’en avait-elle pas conscience, mais il flirtait avec ses limites, mais aussi avec les siennes. S’approcher de trop près pouvant le faire basculer à tout instant. Elle était à sa merci, quoi qu’elle puisse en penser. Et il n’avait aucun doute sur le fait qu’il pouvait la contrôler s’ils en venaient aux mains et qu’il dérapait, la faisant sienne, ici même… Mais il devait se contrôler. Jouer avec ses limites lui faisait également prendre conscience de la force du contrôle qu’il exerçait sur lui-même. C’était un exercice dangereux mais en fin de compte si gratifiant.

Elle frissonna. Etait-ce de peur ? De désir ? D’impatience ? Etait-ce la façon dont il la regardait, la scrutait qui la mettait mal à l’aise ? Ou bien son sourire satisfait, celui du prédateur qui sait que sa proie ne pourra lui échapper ? Tant de mystères… Il y avait tant de mystères autour de cette exquise créature.
Et cela ne la rendait que plus fascinante et inaccessible à ses yeux.

Lorsqu’il fut aussi près d’elle qu’il puisse l’être sans la toucher, la dominant de toute sa hauteur, elle baissa les yeux rapidement. Etait-ce la une marque de soumission ? Il en doutait. Elle n’était pas du genre soumise… C’était une rebelle. Une vraie. Et ce n’était pas parce qu’il asseyait sa domination sur elle qu’elle allait soudainement avoir peur du contrôle qu’il pouvait exercer sur sa personne.

Il saisit donc son menton, alliant douceur et fermeté dans son geste. Il ne voulait pas la blesser. Il désirait juste voir son regard, pouvoir contempler ses yeux si particuliers…. Et il voyait ses joues se colorer légèrement sous son regard luxurieux. Son corps la trahissait à nouveau et cela l’amusait autant qu’il s’en délectait. Il aimait provoquer ses réactions chez elles… et encore plus quand ces réactions traduisaient un certain intérêt envers lui-même.
Il se pencha lentement, fasciné, près, si près… La tentation était forte, son regard si proche et ses lèvres entrouvertes à quelques centimètres des siennes… Mais il se retint, contrôlant son désir, son envie. A la place, il lui murmura qu’elle lui appartenait, avant de se reculer brusquement. Il connaissait ses limites et il savait que s’il était resté un instant de plus dans sa précédente position, il n’aurait plus répondu de rien. Il l’aurait embrassé, là, dans cette salle blanche impersonnelle, et n’en aurait éprouvé aucun remord. Il n’était pas le genre de personne qui regrettait ses actions, même si cela lui arrivait. Parfois. Et afin d’éviter les regrets, il avait appris à se contrôler mais aussi à réfléchir aux conséquences de ses gestes.
Il savait que s’il avait cédé, s’il avait brûlé les étapes, il aurait certainement fait une croix sur une possible entente entre eux deux. Et il ne pouvait se le permettre.

Elle passa sa langue sur ses lèvres. Si sensuelle… Et innocente.
Figée par la surprise, elle murmura, doucement, comme si elle peinait à mesurer l’ampleur de ses paroles. Oui, elle lui appartenait. A jamais.

Elle lui lança un regard incertain. Qu’il aimait la rendre si confuse… Cela lui donnait l’impression de reprendre ce contrôle dont elle le dépossédait si facilement. Puis l’expression sur son regard se modifia, devenant presque indifférente. Voilà qu’elle recommençait. Avec un sourire, il se remit à parler, observant encore et toujours les effets qu’avaient ses paroles sur elle. Alors qu’il évoluait tranquillement autour d’elle, parlant avec aisance et confiance, il vit ses poings se serrer.
Voilà une réaction qui lui plaisait… Il avait touché le point sensible.
Alors il continuait de parler, l’observant draper ses bras autour de son corps, comme si elle désirait se soustraire à son regard ou bien… se protéger de ses mots ? Avait-elle peur de lui ? Il finit par lui murmurer une ultime menace au creux de l’oreille, juste pour la pousser à bout, voir où il était capable d’aller pour la mettre en colère. Il la testait. Jusqu’à quel point pouvait-elle rester de marbre ?

Sa réaction ne tarda pas à venir. Elle se raidit soudainement alors qu’il se taisait. Il se détacha d’elle, impatient, curieux de voir la suite des opérations. Allait-elle le fuir à nouveau ? Lui ferait-elle face ? Laisserait-elle exploser la colère qu’il percevait dans chacun de ses mouvements empreints de nervosité ?
Elle se tourna lentement vers lui, le regard sombre.
Outch. Il avait visé juste, apparemment.

« Même si vous avez eu l'intention de me frapper, je ne vous laisserai pas faire, jamais. La violence ne fait qu'augmenter la haine et la rébellion, enfin pour certaines personnes et c'est mon cas...Vous n'y gagnerez rien en agissant ainsi...»

Ses paroles fusèrent, acérées. Daenerys la rebelle lui faisait face.
Et bon sang, qu’elle lui plaisait !
Ses mots étaient empreints de vérité. Effectivement, la violence avait souvent pour conséquences celles qu’elle décrivait, dans seulement dans les cas comme elle.
Elle enchaina, vibrante de rage et d’indignation, plongeant son regard flamboyant dans le sien alors qu’il souriait avec satisfaction. La fureur l’embellissait d’une manière absolument divine. Elle paraissait si sauvage ainsi… Indomptable. Une créature sans chaîne, libre.

«Si je me suis rebellée chez mon ancien propriétaire, c'est que je me trouvais incapable de le faire, de lui obéir, de faire ce qu'il me demandait. C'était au dessus de mes forces, malgré l'amour que je porte à cette personne envers qui j'ai sacrifié ma vie, ma liberté. Je ne pouvais pas tout simplement. Vous pensez me contrôler entièrement en vous servant de cette personne, vous avez tort, et c'est mesquin venant de vous...Vous voulez me contrôler, faire de moi votre esclave, votre petit animal de compagnie? Soit, mais vous allez vous en mordre les doigts ... »

Une rebelle, dans toute sa splendeur. Il était content qu’elle n’ait pas laissé son ancien maître l’apprivoiser. Sans attitude rebelle, pas d’appel au dompteur et il aurait patienté encore plus longtemps pour la posséder, sans même savoir qu’elle se trouvait dans la même ville que lui.
Mesquin ? Il l’était. Néanmoins, il ne serait pas allé jusqu’à menacer réellement cette personne à laquelle elle semblait tant de tenir. Quel intérêt ? Il avait juste besoin de lui faire croire qu’il pouvait atteindre ce proche d’une manière ou d’une autre. Ce n’était que du bluff…
Il grimaça légèrement à la mention des termes « esclaves » et « petit animal de compagnie ». Il pouvait accepter toutes les critiques concernant son caractère ou son attitude, même celles qui lui semblaient injustifiées, néanmoins, cela ne lui plaisait pas du tout qu’elle pense qu’il désire l’asservir de manière aussi triviale et dégradante.

« Ne donne pas à mes mots un sens que je n’ai pas voulu leur prêter. » siffla-t-il avec froideur, le regard plus sombre.

Oui, cette fois-ci, elle avait été un peu trop loin. Mais cela révélait aussi l’opinion qu’elle avait de lui…

« Tu apprendras également que les menaces ont peu d’effet sur moi. Quel danger représentes-tu pour moi, dans cette salle, ou même ailleurs ? Aucun. Tu n’es pas en mesure de me menacer. Ce ne sont que des promesses. Je ne fais jamais les choses sans but précis et je ne regrette jamais mes actions. Aussi, sois sûre que je ne m’en « mordrai pas les doigts ». Quant à faire de toi une esclave ou un animal de compagnie… Voilà une façon bien dégradante de parler de la condition d’humain. Je ne désire pas t’asservir, cela ne présente aucun intérêt… Et quand bien même, cela te briserait en m’obligeant à utiliser la force, alors, encore une fois, quel intérêt y a-t-il à faire une telle chose ? Aucun. Et sache que même les plus rebelles d’entre vous finissent par céder face aux mauvais traitements. Les moyens de torturer une personne impuissante sont multiples et très diversifiés. La violence physique comme psychologique sont de très bonnes armes mais certains dompteurs ont quant à eux une méthode bien spécifique pour faire plier des jeunes femmes rebelles telles que toi.»

Bien sûr, loin de lui l’idée de la soumettre d’une telle manière, c’était une méthode qu’il ne cautionnait pas du tout. Mais il ne pouvait que constater son efficacité.

« Qu'est ce que vous voulez de moi à la fin? Pourquoi comptez vous m'acheter, moi en particulier? »

Là était le cœur du propos. Pourquoi ?
Oui, pourquoi ?

« Pour reprendre tes mots… Quelle importance ? Tu m’appartiens, c’est un fait, et tu dois l’accepter. Quant à en connaître la raison… »

Il se contenta de sourire avec satisfaction, un air de défi dans le regard. Il n’allait certainement lui révéler le pourquoi de tout ce manège… Il fallait qu’elle le découvre par elle-même.

Elle haussa un sourcil, sarcastique, s’approchant à nouveau de lui pour s’arrêter à deux pas. Provoquante. Indomptable.

« Vous dites que je vous appartiens, laissez moi rire...Je n'appartiens à personne, sauf si j'en décide autrement. Un bout de papier et une somme d'argent ne suffisent pas. Mon corps vous appartient sans aucun doute, mais l'histoire s'arrête là...Vous pouvez faire de moi ce que vous voulez, mais n'attendez pas de m'avoir entièrement...»


Les mains sur les hanches, le regardant droit dans les yeux, elle le défiait clairement. Désirait-elle vraiment jouer à nouveau ? Ses précédentes paroles l’avaient un peu mis à cran, il devait l’avouer. S’il entrait dans son jeu, il doutait de pouvoir contrôler les conséquences de ses actions. Mais la surprendre lui redonnerait l’avantage.

Sans l’ombre d’une hésitation, il combla le mètre qui les séparait, saisissant ses épaules avec fermeté pour ne pas qu’elle s’échappe. Il savait qu’elle redoutait son contact… Il voulait juste lui faire prendre conscience qu’il avait toujours le contrôle, qu’il la dominait, sans toutefois l’effrayer de trop.

Relevant une nouvelle fois son menton avec autorité, le regard plus sombre, tout sourire envolé. Il jouait… Mais à un jeu plus dangereux, cette fois-ci. Un jeu auquel elle ne désirait peut-être pas participer…

« Un bout de papier et une somme d’argent me permette de posséder ton corps, c’est une certitude… Mais qui a donc sous-entendu que je désirais le reste ? »

Il était sur une pente glissante, il le savait. Mais il désirait juste semer le doute, rien qu’un peu… Lui faire prendre conscience qu’elle était à sa merci, rebelle ou non.
Sa main droite remonta jusqu’à son cou délicat, caressante, alors qu’il observait son visage avec attention.
Il la tenait.
Il finit par se pencher à nouveau vers elle, voulant capter son regard et sa totale attention.

« Tu m’appartiens, que tu le veuilles ou non. Et tu as raison, je peux faire de toi ce que je veux, car un bout de papier et mon portefeuille me le permettent. Quant à ce que j’attends de toi… »

Il s’arrêta à quelques centimètres de ses lèvres, dangereux.

« Rebelle-toi dont, Daenerys. La soumission n’a aucun intérêt. Démène-toi pour cette liberté dont je te prive avec tant de joie, bats-toi pour elle. Haïs-moi parce que je t’en dépossède. Offre-moi un challenge. Tente-moi et repousse-moi tout à la fois. Ma victoire n’en sera que bien belle… Parce que tu finiras par céder, d’une manière ou d’une autre, et tu le sais

Bon sang, il était tant tenté par ses lèvres, à l’instant présent. Si proches, offertes…
Mais il se recula d’un pas, la lâchant soudainement pour venir saisir sa main et d’un geste expert, la faire tournoyer sur elle-même pour qu’elle finisse le dos contre son torse.
Mais cette fois-ci, il enserra ses épaules, le nez égaré dans sa longue chevelure.

« Sais-tu ce qu’il y a de pire dans ta situation ? Je pourrais si aisément m’en prendre à cette personne à laquelle tu tiens tant, juste pour le plaisir de te l’enlever, de te faire du mal, de te montrer que tu ne peux rien faire pour la sauver… Mais je ne le ferai pas. Parce qu’il y a bien pire menace pour toi. Il serait si facile de te confier à l’un de mes collègues… Sais-tu ce que l’on raconte sur certains dompteurs ? Lorsqu’un rebelle leur est confié, il en ressort si changé qu’il en devient méconnaissable. Tu peux continuer de penser que la douleur ne te fera pas plier. Au début, non. Mais après des semaines et des mois enfermée, privée de la chaleur du soleil et d’un véritable contact humain, que restera-t-il de toi ? Et crois-tu réellement que ces dompteurs se limitent aux violences physiques et psychologiques ? Ils disposent de ton corps et tu as beau dire que cela ne t’atteint pas, ils finiront par te briser de l’intérieur. »

Il glissa ses lèvres jusqu’à son oreille, susurrant avec satisfaction :

« Mais heureusement pour toi, je ne suis pas de ce genre-là. Et je ne désire pas te posséder entièrement… pour l’instant. »

Il finit par la libérer de son étreinte, tout en restant contre elle. Il attendait sa réaction, un sourire légèrement impatient aux lèvres, mais le regard toujours sombre.

Elle avait débuté un jeu dont ils ne ressortiraient pas indemnes tous les deux…

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Daenerys S. Mickealson
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MessageSujet: Re: Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] EmptyVen 1 Nov - 17:59

Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] 2i7a7nt
Soumets moi si tu peux...

Lucius & Daenerys


Daenerys était incapable de mettre un nom sur ce qu'elle ressentait. De la colère? Peut-être bien. De l'incrédulité? Surement. Sans parler de la peur. Mais d'où tout cela pouvait-il bien venir? La fureur...Oui, c'était bien une fureur noir qui lui mordait les tripes et que l'incendie allumé par la brûlure du désir dans tout son être ne faisait qu'attiser. Il lui avait fallu regarder, impuissante, Lucius jouer avec elle comme un prédateur trouvant sa proie. Incroyable! Pour lui, rien ne la différenciait des autres femmes à conquérir. Et s'il n'était une chose que Daenerys ne pouvait supporter, c'était de n'être aux yeux d'un homme qu'une femme parmi tant d'autres. Aussi coupables que les autres femmes tombées dans le piège de cet homme, elle fondait de désir pour lui. Oui, elle le désirait sans trop savoir ce qu'elle désirait en réalité. Comment pouvait-elle vouloir sentir ses mains poser sur elle alors qu'elle ne supportait pas le contact physique. Elle en avait même peur. Dans les yeux de Lucius, elle avait surpris quelque chose d'effrayant. On y voyait la promesse de plaisirs indicibles et de rires complices. Mais si elle ne s'était pas trompée, on y devinait également la trace d'une ancienne douleur soigneusement cachée. Que cachait-il en lui? Bien sur...songea t-elle avec amertume. La douleur de ne pas disposer assez de temps pour aimer toutes les beautés de ce monde. Était-elle injuste d'avoir de telles pensées négatives à son égard? Elle ne savait plus trop quoi y penser. Il la perturbait, voilà la vérité. Ses yeux s'attardèrent sur le visage de la jeune femme. Comment s'y prenait t-il pour lui donner l'impression de la dépouiller de ses vêtements d'un regard? Sa voix douce et forte à la fois, évoquait un verre de scotch mêlé à de la crème sur un lit de glaçons. Elle lui mettait les nerfs à fleur de peau, menaçant de réduire à néant l'attitude indifférente qu'elle ne conservait qu'à grand peine. En voyant son regard se poser sur sa langue qu'elle passait sur ses lèvres, Daenerys sentit sa gorge se dessécher. Ses yeux sombres contenaient une promesse de passion infinie. Elle comprit qu'il ressentait l'envie de l'embrasser mais il ne le faisait pas.  Daenerys poussa un léger soupire exaspéré et ferma les yeux plus fort encore. Mais bientôt la futilité de cette réaction lui apparut. Quand finirait-elle par comprendre que refuser de voir un problème ne suffisait pas à le faire disparaître? Décidée à se montrer forte, elle rouvrit les paupières. "Oh, Dieu du ciel! Pourquoi faut-il que cet homme soit la tentation faite homme?" Elle tenta de se rassurer en se disant qu'elle était capable de le détester tout en reconnaissant sa beauté et son désir à son encontre. Un signe certain de maturité...

« Ne donne pas à mes mots un sens que je n’ai pas voulu leur prêter. »

Elle se raidit plus qu'au ton de sa voix qu'en ses mots. Il avait claqué ces mots en sifflant avec une grande froideur, mêlant une menace dans sa voix. Était-elle allée trop loin? Sans aucun doute mais elle ne savait pas trop ce qu'il attendait d'elle. Pourquoi voulait un humain à son service? Pourquoi elle? Que lui avait-elle fait exactement pour qu'il puisse vouloir l'acheter? Rien à part repousser ces avances.

« Tu apprendras également que les menaces ont peu d’effet sur moi. Quel danger représentes-tu pour moi, dans cette salle, ou même ailleurs ? Aucun. Tu n’es pas en mesure de me menacer. Ce ne sont que des promesses. Je ne fais jamais les choses sans but précis et je ne regrette jamais mes actions. Aussi, sois sûre que je ne m’en « mordrai pas les doigts ». Quant à faire de toi une esclave ou un animal de compagnie… Voilà une façon bien dégradante de parler de la condition d’humain. Je ne désire pas t’asservir, cela ne présente aucun intérêt… Et quand bien même, cela te briserait en m’obligeant à utiliser la force, alors, encore une fois, quel intérêt y a-t-il à faire une telle chose ? Aucun. Et sache que même les plus rebelles d’entre vous finissent par céder face aux mauvais traitements. Les moyens de torturer une personne impuissante sont multiples et très diversifiés. La violence physique comme psychologique sont de très bonnes armes mais certains dompteurs ont quant à eux une méthode bien spécifique pour faire plier des jeunes femmes rebelles telles que toi.»

Face à lui, dans une posture rebelle, elle le défiait du regard, conservant une distance respectable. Plus pour se protéger qu'autre chose. Incertaine, elle comprit qu'il ne voulait pas faire d'elle une esclave ou un animal de compagnie. Parler d'elle de cette façon la dégrader, disait-il. Elle n'aimait pas se dire qu'elle était une esclave ou un objet mais beaucoup de personnes le pensaient. Les Humains de Human For Sale l'étaient, des humains à vendre, des objets vivants.

« Une méthode bien spécifique...Laquelle? »

Elle lui avait demandé pourquoi il l'avait choisi elle, et pas une autre. Pourquoi avait-il pris la décision de l'acheter? Toutes ces questions sans réponses, il ne voulait pas lui répondre. Pourquoi?

« Pour reprendre tes mots… Quelle importance ? Tu m’appartiens, c’est un fait, et tu dois l’accepter. Quant à en connaître la raison… »

Daenerys sentit un sentiment de révolte monter en elle, menaçant de lui faire perdre tout sang-froid. Non, elle ne voulait pas lui appartenir, et jamais elle ne l'accepterait. Elle le vit sourire avec satisfaction, ainsi qu'une lueur de défi dans son regard. Elle lui renvoya un regard encore plus sombre. Il se moquait d'elle, ce n'était pas possible autrement. Elle s'approcha de lui donc de quelques pas pour lui déclarer qu'elle ne lui appartenait pas, jamais. Seulement son corps et rien d'autre. Les mains sur ses hanches, elle le défiait, les yeux plongés dans les siens. Sans attendre, elle le vit s'approcher d'elle, comblant la distance entre eux. Elle se raidit et voulu reculer mais il saisit ses épaules avec fermeté. Le cœur battant, elle le dévisagea, alors qu'il penchait sa tête vers elle, la dominant entièrement. Il la dévisageait sous ses paupières mi-closes. Elle tenta de s'échapper de son emprise mais il la tenait. Elle était sa prisonnière. Il emprisonna à nouveau son menton et renversa son visage en arrière.  Elle s'efforça de soutenir son regard sans ciller. Sa dignité, se rappela t-elle, était tout ce qui lui restait. Elle la conserverait jusqu'à la mort.

« Un bout de papier et une somme d’argent me permette de posséder ton corps, c’est une certitude… Mais qui a donc sous-entendu que je désirais le reste ? »

Elle ne parvint pas à se soustraire à son regard scrutateur. Elle fronça des sourcils et le dévisagea attentivement. Était ce bien une lueur malicieuse qui faisait luire ses yeux sombres? Il jouait, elle le savait. Elle se sentait désarmée. Il jouait un jeu dangereux qu'elle n'avait pas envie de participer. Il était trop dangereux pour elle. Des frissons et de légers tremblements parcoururent son corps, alors qu'elle était consciente de l'infime caresse. Du bout des doigts, il traçait sur la peau de son cou, un chemin aussi léger qu'ardent. Le sentir si proche d'elle, et ses mains sur elle. Il était capable de mettre à bas toutes ses défenses si elle le laissait faire. Elle n'était plus indifférente, laissant tomber son masque, tandis que des émotions contradictoire se dessinaient sur son visage. Il se pencha un peu plus vers elle pour capter toute son attention, tout en murmurant d'une voix pleine de velours.

« Tu m’appartiens, que tu le veuilles ou non. Et tu as raison, je peux faire de toi ce que je veux, car un bout de papier et mon portefeuille me le permettent. Quant à ce que j’attends de toi… »

Elle se raidit encore plus, tandis les battements de son cœur s'accéléraient, se mordant la lèvre inférieur avant de la lâcher. Il se pencha vers elle, approchant ses lèvres des siennes comme si il s'apprêtait à l'embrasser, mais il ne le fit pas. Elle déglutit, ayant l'impression de suffoquer.

« Rebelle-toi dont, Daenerys. La soumission n’a aucun intérêt. Démène-toi pour cette liberté dont je te prive avec tant de joie, bats-toi pour elle. Haïs-moi parce que je t’en dépossède. Offre-moi un challenge. Tente-moi et repousse-moi tout à la fois. Ma victoire n’en sera que bien belle… Parce que tu finiras par céder, d’une manière ou d’une autre, et tu le sais.»

Elle était...Troublée, oui c'était bien le mot. Elle se sentait troublée par son contact, de sa présence contre elle, de sa voix et de ces mots. Sans voix, elle avait du mal à respirer. Ses lèvres s'entrouvrirent. Fascinée, incapable de réagir, elle comprit, terrifiée, que l'homme qui était son maître désormais était sur le point de l'embrasser. Et elle devinait que s'il se décidait à le faire, plus rien ne serait plus jamais pareil pour elle. Leurs lèvres étaient sur le point de se toucher quand soudain, il se recula, se détachant d'elle, tout en s'emparant de la main pour la faire tournoyer. Un mouvement rapide, tout de grâce et de force. Elle laissa échapper un gémissement entre ses lèvres. Prisonnière de ses mains sur ses épaules, elle se trouvait tout contre lui. Le corps de Lucius se moulait au sien par derrière. Déstabilisée par ce corps si près d'elle, elle tenta de le repousser mais en vain. Il était trop fort pour elle. Les mains posées sur ses épaules, et avec son corps, il l'emprisonnait de toute la force de son corps. Finalement, renonçant à s'enfuir,  elle se tint aussi tranquillement qu'un animal acculé dans un recoin. Une douzaine de phrases lui traversèrent l'esprit, toutes introduites par le même pathétique " par pitié". Elle se  mordit la langue pour ne pas les prononcer. Elle ne devait pas supplier. Stoïque, elle se raidit contre lui, comme les cordes d'un violon, prêtes à craquer. Elle n'était pas de taille à s'opposer à lui.  La langueur traitresse qui s'emparait d'elle n'était pas non plus pour l'y aider. Daenerys déglutit péniblement, une fois, puis deux. Malgré leurs vêtements, il lui semblait que sa peau était en feu aux endroits où leurs corps se touchaient. Qu'en serait-il se demanda t-elle confusément, s'ils se retrouvaient nus dans les bras l'un de l'autre? Partirait-elle en fumée?

« Sais-tu ce qu’il y a de pire dans ta situation ? Je pourrais si aisément m’en prendre à cette personne à laquelle tu tiens tant, juste pour le plaisir de te l’enlever, de te faire du mal, de te montrer que tu ne peux rien faire pour la sauver… Mais je ne le ferai pas. Parce qu’il y a bien pire menace pour toi. Il serait si facile de te confier à l’un de mes collègues… Sais-tu ce que l’on raconte sur certains dompteurs ? Lorsqu’un rebelle leur est confié, il en ressort si changé qu’il en devient méconnaissable. Tu peux continuer de penser que la douleur ne te fera pas plier. Au début, non. Mais après des semaines et des mois enfermée, privée de la chaleur du soleil et d’un véritable contact humain, que restera-t-il de toi ? Et crois-tu réellement que ces dompteurs se limitent aux violences physiques et psychologiques ? Ils disposent de ton corps et tu as beau dire que cela ne t’atteint pas, ils finiront par te briser de l’intérieur. »

Pendant un long moment, le cerveau de la jeune femme renonça à assimiler la signification de ces paroles, chuchotées par Lucius au creux de son oreille, dont son accent de sa voix faisait de chaque mot une caresse. Comme un poisson tiré de son élément, Daenerys ouvrit et referma la bouche plusieurs fois sans émettre le moindre son. Ses paroles laissèrent Daenerys sans voix, et elle dut se faire violence pour se remettre à respirer normalement. Force lui était de reconnaître qu'en matière d'intimidation, Lucius possédait un indéniable savoir-faire... Pour la forme, elle s'apprêtait à monter sur ses grands chevaux, à jurer qu'il gèlerait en enfer avant qu'elle finisse par céder mais il ne lui laissa pas le temps. Il continua à lui murmurer, effleurant son oreille de ses lèvres. Elle frissonna contre son corps, sentit le souffle chaud contre la peau de son cou.

« Mais heureusement pour toi, je ne suis pas de ce genre-là. Et je ne désire pas te posséder entièrement… pour l’instant. »

« Quelle chance que j'ai... »

Siffla t-elle avec ironie, et elle fut délivrée par son étreinte. Il l'avait lâchée mais il se tenait toujours contre elle, comme si il ne voulait pas se détacher d'elle. Elle déglutit péniblement. Sans savoir pourquoi, elle se sentit incapable de bouger, de s'écarter de lui, de sa chaleur, de sa force. Le silence les entourait d'une lourde tension. Le savoir derrière elle, contre elle la rendait vulnérable et la rebelle qu'elle était donnait la place à une jeune femme sans défense. Elle resta un moment contre lui, sans savoir vraiment ce qu'elle faisait. Elle était perturbée. Il avait dit qu'il ne voulait pas la possédait entièrement pour l'instant. Qu'est ce que ça voulait dire? se demanda t-elle avec inquiétude. Elle n'était pas en sécurité avec cet homme et elle devait se protéger, à tout prix. Elle tourna la tête dans l'intention de le regarder, hésitante, mais au dernier moment,  elle se reprit. Inspirant profondément une bouffée d'air, elle s'écarta de lui lentement, et s'avança quelques pas, nouant ses bras contre elle. Elle était épuisée, et vulnérable. Trop d'émotions contradictoires la surplombaient. Elle savait qu'elle ne pouvait rien faire, ni de changer les choses. Il avait décider de l'acheter, et elle était à lui. Définitivement. Elle s'arrêta devant la fenêtre, gardant un silence lourd dans la pièce. Elle ferma les yeux avant de les rouvrir lentement. Elle avait peur de perdre ses moyens si elle le regardait. Elle n'en pouvait plus de se battre, en tout cas pour le moment. Cette matinée avait été trop riche en émotion. Elle avait besoin de reprendre des forces. La posture raide de son corps faiblissait, laissant échapper un soupire avec lassitude. Le regard absent à travers la vitre, elle murmura d'une voix douce et lasse.

« Et maintenant? Qu'est ce que vous avez prévu pour la suite? »
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Lucius A. Lovatu
Lucius A. Lovatu
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MessageSujet: Re: Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] Soumets moi si tu peux...[PV Lucius] EmptyJeu 14 Nov - 22:11

Daenerys ∞ Lucius


Elle se raidit sensiblement alors que la voix de Lucius claquait dans l’air, implacable, et bien plus froide qu’auparavant. Oui, la remarque de la jeune femme lui avait momentanément coupé l’envie de jouer. Il avait perdu son sourire l’espace d’un instant, réapparaissant soudainement glacial, presque austère. Il n’avait pu retenir ses paroles d’agir comme un fouet. Il semblait presque vouloir lui rappeler qui était le maître ici.
Simple désir d’asseoir sa domination ? Peut-être… Mais il ne pouvait empêcher l’agacement qui montait en lui rien qu’à l’idée qu’elle le considère comme l’un de ces dompteurs de bas-étage qui soumettait les Humains de la pire des manières qui soient. Ils les privaient de tout : leurs pensées, leur personnalité, leur désir de vivre et même de mourir. Ils en faisaient de parfaites petites marionnettes, les brisaient de l’intérieur, vicieux et terribles.
Il n’était pas comme ça. Il amadouait, charmait, manipulait. Il s’insinuait dans les esprits et les changeait de l’intérieur. Bien sûr, il serait mentir de dire qu’il n’ait pas fait preuve de violence. Peut-être une ou deux fois, au début… Mais il avait vite appris à observer le comportement humain, à l’analyser pour mieux de comprendre. Appréhender les réactions, assimiler les faiblesses, pour mieux frapper. Menaces ou manipulation. Parfois, juste un peu de persuasion et une bonne technique d’approche étaient nécessaires.
Combien de fois s’était-il retrouvé face à des cas de jeunes humains d’à peine 18 ans, qui refusaient de se soumettre à leurs maîtres et de « satisfaire leurs besoins » ? C’étaient des cas assez particuliers, que Human For Sale avait fini par lui confier. La violence pouvait se révéler très persuasive dans ces cas-là, mais quel citoyen digne de ce nom voudrait d’un simple corps sans la moindre réaction ? Aucun.
Il s’attelait à la tâche avec application. Approcher, comprendre, persuader, contrôler. Pas de violence. Pas d’intimidations. Juste une capacité de persuasion acérée, un art de la menace bien dosé et surtout… de la compréhension. Forcément, convaincre quelqu’un d’accepter une relation sexuelle alors qu’il la considère comme un viol n’était pas chose aisée. Et c’était ce challenge qui lui plaisait.


Mais apparemment, Daenerys le pensait capable de la soumettre à tel point qu’elle deviendrait son animal de compagnie. Et ça, il ne pouvait le tolérer. Les paroles fusèrent, empreintes de froideur, impitoyables. Il énonçait les faits, rien de plus. Le regard rendu sombre par la légère colère qui le guettait, il finit par se taire, ayant asséné ce qui lui semblait être un argument pertinent. Essayait-il de la convaincre qu’il n’était pas ce qu’il semblait être ? Peut-être… Cela l’agaçait de constater qu’elle lui prêtait une telle personnalité et lui associait de telles actions. Franchement, avait-il l’air de quelqu’un qui se défoule sur plus faible que lui à l’aide de ses poings ou qui cherchait à mettre tout le monde à sa botte ? Certes, l’image qu’il donnait de lui abondait légèrement dans ce sens… Du moins, pour la partie où il se montrait particulièrement intimidant et dominateur. Mais il était le meilleur dans son domaine et ce n’était pas en offrant des fleurs et des bisounours aux concurrents qu’il allait pouvoir les vaincre et montrer sa supériorité… Le monde des affaires étaient impitoyable et il se devait de l’être aussi.

Face à lui, elle n’abandonnait pas son regard fier et son attitude défiante. Malgré ses paroles, elle ne semblait pas intimidée, même si elle conservait une distance entre eux, qu’il aurait qualifié de sécuritaire. Son attitude tendue le laissait penser que le message était reçu… Du moins, il l’espérait. Mais il aurait tout le temps qu’il voudrait pour lui montrer à quel genre d’homme elle faisait face.

« Une méthode bien spécifique...Laquelle? »

Sa remarque ramena un sourire de prédateur sur les lèvres de Lucius.

« Crois-moi, tu ne veux pas connaître la réponse à cette question. »

Inutile de préciser qu’elle ne lui plairait pas du tout…
Et apparemment, la réponse qu’il donna à sa question suivante ne lui plut guère plus. Le regard noir qu’elle lui renvoyait en témoignait. Elle osa le défier encore plus en affirmant qu’elle ne lui appartenait, malgré tout ce qu’il pourrait dire. Les yeux plongés dans les siens, illuminés par la flamme dévorante de la révolte, elle campait sur ses positions. Et il ne pouvait qu’apprécier la force de caractère dont elle faisait preuve…

Elle se raidit à son approche et il la sentit prête à reculer lorsqu’il l’en empêcha, posant des mains fermes sur ses épaules. Oh non, il n’allait pas la laisser lui échapper. Elle l’avait cherché après tout. Il fallait qu’elle assume à présent… Elle était à sa merci, totalement à sa merci.

Ils se dévisagèrent en silence et le regard de la jeune femme devint plus incisif lorsqu’il énonça à voix haute de la triste réalité qu’était devenu le monde dans lequel ils vivaient. Un monde où le marchandage d’êtres humains était permis, où l’argent pouvait acheter une vie. Mais il se fit légèrement plus joueur et vicieux sur la fin. Il pouvait lire le mécontentement dans ses yeux verts. Ses sourcils qui se fronçaient, manifestations vivantes de son ressenti. Il voulait semer le doute, rien qu’un peu…

Elle frissonna sous sa caresse. Etait-ce de plaisir, de peur, ou bien de dégoût ? Il n’aurait su le dire. Elle semblait en proie au trouble… Et il espérait bien que son attitude et ses mots en étaient la cause. Il savait qu’elle redoutait son contact et son approche… Mais jusqu’à quel point ? Et pourquoi ? Il n’avait pourtant jamais esquissé un quelconque geste pour la frapper ou même la soumettre. Bon, peut-être son attitude laissait-elle entendre le contraire mais il ne pouvait s’empêcher de jouer avec le feu. C’était plus fort que lui. Elle l’attirait tant…

Elle fit soudainement tomber son masque d’indifférence et il put se délecter de son trouble manifeste. Il aimait l’idée de faire naître tant d’émotions contradictoires en elle… Cela lui prouvait que malgré tout, elle n’était pas totalement imperméable à son charme et ses paroles. Elle se raidit encore plus alors qu’il s’approchait, lui murmurant quelques mots. Il pouvait sentir la tension dans ses épaules et il devait encore plus lutter contre lui-même pour ne pas délicatement masser ses muscles contractés. Elle se mordilla la lèvre, ses grands yeux, si fascinants, si envoutants, plongés dans les siens.

Il s’arrêta à quelques millimètres de ses lèvres… Et Dieu sait qu’il avait terriblement envie de franchir la distance qui les séparait encore. La tentation. Elle était la tentation à l’état pur.

Et ses paroles semblèrent la troubler encore plus. Son ton avait pris un ton caressant mais également autoritaire. Oui, il voulait qu’elle se rebelle, qu’elle le repousse, qu’elle soit le challenge qu’il attendait tant. Et il y avait de quoi être troublé. Quel dompteur demanderait à un Humain de se rebeller ? Aucun. Mais il osait…
Leurs lèvres semblèrent sur le point de s’effleurer mais il se recula à temps, résistant une nouvelle fois à l’attraction qu’elle exerçait sur elle. Il le fit tournoyer, lui imposant une nouvelle fois son contact. Maintenant qu’il y avait gouté, il lui semblait qu’il ne pouvait plus se détacher d’elle. Ce semblant de dépendance l’agaçait légèrement mais il savait qu’il avait le contrôle de la situation. Alors il pouvait un peu se laisser aller. Juste un instant…

Elle tenta de le repousser mais ses maigres forces ne purent rien contre sa poigne de fer. Il savait se montrer ferme quand il le fallait. Et franchement, elle ne risquait pas grand-chose ainsi. Lorsqu’il était soustrait à la vision de ses magnifiques yeux, il se sentait bien plus maître de lui-même et de ses actions. Il représentait un bien moindre danger ainsi que lorsqu’ils se faisaient face.
Elle était si raide contre lui… Tendue comme la corde d’un arc. Ses paroles filèrent, le ton étrangement doux, mais sans équivoque. Et finalement, il la sentit frissonner violement lorsqu’il effleura son oreille de ses lèvres, résistant sans peine à l’envie d’embrasser le creux de son cou.

« Quelle chance que j'ai... »

L’ironie qu’il percevait dans ses mots le fit sourire avec amusement. Il consentit soudainement à la lâcher, juste pour lui monter que sa réponse lui plaisait. Oui, la jeune femme entrait dans son jeu… Sans le vouloir, peut-être pas consciemment mais elle le faisait tout de même.
Et quel jeu dangereux était-ce !

Mais bizarrement, elle ne s’écarta pas de lui et cette fois-ci, il ne comprit pas sa réaction. Etait-elle toujours troublée ? Redoutait-elle sa réaction si elle s’éloignait ? Allait-elle finalement se soumettre ? Il la sentait presque fragile contre lui. Peut-être avait-il poussé le vice un peu trop loin… Cette joute verbale durait depuis un petit moment et il ne doutait pas qu’elle fut passée par de nombreux états d’esprit avant qu’ils en arrivent là. Lui-même se sentait légèrement épuisé mentalement. Il flirtait avec ses propres limites depuis un moment et il savait quand il s’approchait un peu trop près du point de rupture, de non-retour. Et sûrement leur échange l’avait-il épuisée également car elle n’en avait certainement pas l’habitude.

Elle sembla vouloir se tourner vers lui mais s’arrêta dans son geste, prenant finalement une longue inspiration pour s’écarter de lui à pas lents, les bras noués autour de son frêle corps. Il ne fit aucun geste pour la retenir. A quoi bon ? Il ne désirait pas l’effrayer. Il envisageait de mettre un terme à ce jeu dangereux, provisoirement bien sûr… Elle n’était plus en état de lui faire face avec autant d’énergie, il le sentait.

Elle s’arrêta devant la fenêtre, dans un silence pesant. Il attendit juste, l’observant, calme, maître de lui. Il lisait la lassitude dans ses mouvements, son soupire… Puis sa voix retentit, douce, étmoin d’un épuisement moral.

« Et maintenant? Qu'est ce que vous avez prévu pour la suite? »

Il fallait qu’il mette un terme à tout cela.
Il se détourna d’elle et regagna la porte d’un pas sûr et énergique. Il se glissait à nouveau dans la peau de l’homme d’affaire impitoyable qu’il était. Néanmoins, y avait-il une grande différence avec le dompteur ?

Sortant les clés de sa poche, il déverrouilla la porte et l’ouvrit sans préambule. Il se tourna ensuite vers elle.

« Je vais te présenter ton nouveau lieu de résidence, pour commencer. » lui annonça-t-il sans détour, le visage trahissant sérieux et calme.

Il l’invita d’un geste à venir vers lui et l’observa le rejoindre, scrutant ses gestes pour tenter de déterminer son état de fatigue. Mais il ne put retenir le sourire malicieux qui étira ses lèvres lorsqu’elle fut à sa hauteur et qu’il l’arrêta d’un geste, passant derrière elle pour la guider à travers les couloirs d’Human For Sale.

« Rappelle-toi Daenerys. Pas de bêtises en dehors de cette salle. Et je me nomme Alessandro Lovatu ou Monsieur. »

Il repassa à ses côtés et la guida, une main posée dans le bas de son dos. Oui, il tenait à conserver son relatif anonymat. C’était bien la seule règle qu’elle ait à respecter en sa présence. Il n’eut aucun mal à se diriger vers l’extérieur. Ils croisèrent quelques employés qui leur lancèrent un regard curieux mais il n’y prêta guère attention. Qu’étaient ces impertinents pour lui ? Rien. Ils ne représentaient rien. Alors que la jeune femme à ses côtés…

Néanmoins, il fallait qu’il règle quelques modalités. En entrant dans le hall, il accosta un vendeur. Celui-ci, légèrement intimidé par son ton autoritaire et glacial, lui fit signer les papiers de propriété de son Humaine. Cela l’embêtait de devoir régler ces futiles détails devant elle mais il n’avait guère le choix.

« Voilà, une dernière signature ici, s’il vous plait… ajouta son interlocuteur en lui faisant signer un énième papier qu’il lui donna par la suite. Concernant le prix de- »

Lucius lui lança un regard noir qui le fit taire de suite. D’un geste rendu mécanique par l’habitude, il sortit sa carte bancaire et paya sans même faire attention aux chiffres que le petit écran affichait. Après tout, son compte en banque lui permettait bien toutes les folies du monde…
Il finit par saluer poliment le vendeur et enjoignit l’Humaine à le suivre, le regard un peu plus sombre. Cet interlude l’avait légèrement contrarié.
Comment cet homme pouvait-il discuter du prix d’une vie humaine sans même sourciller ? Lucius avait bien conscience d’être parfois un monstre mais jamais il ne montrerait une telle indifférence face à ce nouveau penchant de la société de consommation.

Il ralluma son portable d’un geste distrait et constata avec mécontentement qu’il avait dix appels en absence. A croire que le bureau ne pouvait se passer de lui… Il règlerait ce problème plus tard. Il devait tout d’abord ramener Daenerys à la maison. Elle était sa priorité.
Il lui ouvrit finalement la porte qui menait vers l’extérieur et posa un regard curieux sur elle lorsqu’ils furent dehors. Allait-elle s’enfuir ? Serait-elle heureuse d’être enfin sortie de cet enfer ?
Avisant sa voiture d’un coup d’œil, il réajusta la veste de son smoking.

« C’est par là. » lui indiqua-t-il en lui désignant le véhicule de couleur noire.

Il finit par lui ouvrir la porte arrière de sa voiture de sport, guettant ses réactions. Gentleman, comme à son habitude. Il la referma derrière elle et s’installa à la place du conducteur, lui jetant un coup d’œil perçant dans son rétroviseur. Le moteur émit un doux ronronnement, le faisait sourire un instant.

« Bienvenue dans ta nouvelle vie, Daenerys. »

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